Couverture fascicule

Richard Walzer. — L'éveil de la philosophie islamique

[compte-rendu]

Année 1974 17-67 pp. 289-290
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 289

, 81 pp.

Les quatre conférences données par Richard Walzer au Collège de France en décembre 1968, parues d'abord dans la « Revue des Études islamiques » (t. XXXVIII, 1970), puis publiées à part maintenant dans ce petit livre, rassemblent quelques-unes de ses découvertes et réflexions personnelles sur le caractère de la philosophie islamique en général, sur la traduction en arabe des œuvres philosophiques grecques, al-Kindî et al-Fârâbi. Étudiant de Werner Jaeger, R. Walzer a apporté à l'étude de la philosophie islamique sa connaissance intime de la philosophie hellénistique vue sous l'angle de la philologie classique, et ce fut là son unique contribution à un sujet qui a fleuri, ces dernières décades, en une vaste entreprise groupant une masse de nouvelles éditions de textes et une multitude d'interprétations. Diverses tentatives ont été faites pour dépasser les sujets traditionnels avec la tradition de la pensée grecque et, à l'arrière-plan, la pensée médiévale latine; efforts aussi pour établir la place de la philosophie à l'intérieur de la civilisation islamique, déterminer sa contribution au développement naissant de la vie intellectuelle musulmane, suivre enfin de près le processus de son intégration dans la combinaison « philosophie-théologie-mysticisme » connue sous le nom à'hikma. Tout ceci, cependant, suppose une connaissance plus détaillée de la période ancienne et plus spécialement de ce genre de problèmes que R. Walzer soulève dans ses nombreuses éditions de textes, traductions et essais. Il couronnera bientôt son œuvre par la publication d'un commentaire sur la Cité vertueuse d'al-Fârâbï où il reprendra, en grande partie, le contenu de ses quatre conférences avec, en plus, les nécessaires documentation et justification que ni le temps ni la place ne lui permettent

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw