ACTUALITE DES SCIENCES DE L'EDUCATION

Cette nouvelle rubrique se propose de contribuer à la diffusion de l'information sur la recherche pédagogique et l'enseignement des sciences de l'éducation. Elle comportera tout d'abord, pour chacune des livraisons de la revue, la présentation détaillée de plusieurs organismes français, étrangers, ou â vocation internationale se consacrant à la recherche pédagogique et à l'enseignement des sciences de l'éducation.

On y trouvera ensuite des informations reflétant la vie de la recherche en éducation. Congrès, colloques, rencontres importantes y seront annoncés, ainsi que la publication des actes et comptes rendus y afférant. Des documents relatifs à l'organisation de la recherche (programmes de recherche, rapports d'activité...) seront présentés. On donnera la liste des thèses en sciences de l'éducation au fur et à mesure de leur soutenance. On signalera la parution de nouveaux périodiques, bulletins, collections...

Cette rubrique n'a évidemment pas sa forme définitive. La périodicité trimestrielle de la revue et la nature d'une information consacrée à l'actualité peuvent paraître incompatibles à certains égards. Vos suggestions et l'envoi régulier d'informations concernant votre secteur de recherche et d'enseignement nous seraient précieux. Nous vous en remercions à l'avance (1).

I. — Organismes d'enseignement et de recherche

1. L'institut national d'étude du travail et d'orientation professionnelle

Dès le début du siècle est née simultanément dans plusieurs pays l'idée d'orientation professionnelle. Ceux qui ont le plus contribué à répandre cette idée, à susciter les premières applications, sont surtout des éducateurs et des psychologues.

Parmi ces derniers, pour qui l'orientation devait constituer une application pratique de la psychologie, Henri Pieron a joué en France un rôle primordial.

Le 1er janvier 1901, à vingt ans, il entre au laboratoire de psychologie expérimentale de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes pour y élaborer une technique expérimentale d'examen psychologique. En 1911, il succède à Alfred Binet à la tête du laboratoire de psychologie physiologique de la Sorbonne. A Binet estimait que la diversité des aptitudes des enfants constituait « le plus beau problème de la pédagogie » et que « des méthodes et des examens qui éclaireraient les vocations,

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