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Notes de synthèse

[autre]

L'entrée dans la pédagogie par les objectifs

Année 1979 46 pp. 79-90
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NOTES DE SYNTHESE

L'entrée dans la pédagogie par les objectifs

Une littérature hétérogène et lacunaire

L'examen de la littérature consacrée à la technologie des objectifs pédagogiques est une tâche difficile. Cette littérature est en effet hétérogène et lacunaire.

1. — Elle est, en France, doublement lacunaire. Tout d'abord, la grande masse des textes et documents existants sont publiés en anglais, principalement aux Etats- Unis. L'isolement linguistique de la France joue ici à plein. Les traductions sont rares. Les consultations d'ouvrages et d'articles originaux sont incommodes. Moins « résistants » (?) aux réalisations anglo-saxonnes, le reste de la Francophonie (Québec, Suisse romande, Belgique, Afrique du Nord, Afrique noire) souffre moins de cette lacune. C'est d'ailleurs par le canal des travaux québécois, belges ou suisses romands que la France a connu, avec un retard de vingt années, le courant qui se dessinait aux Etats-Unis dans les années cinquante.

Mais l'autre lacune tient à ce qu'une grande part de la littérature consacrée aux réalisations concrètes de la pédagogie par les objectifs (programmes, actions de formation, curriculums, modules d'apprentissage, etc.) demeure inédite ou circule dans des milieux très restreints. Cette mauvaise diffusion tient, semble-t-il, à quatre raisons :

— Les réseaux de communication de la Recherche pédagogique en France demeurent sous-développés, dans l'indifférence conjointe des Pouvoirs publics et de l'opinion des « pédagogues ».

— Les habitudes de l'autorité centrale demeurent à la prudence dans ia diffusion de l'information dès qu'il s'agit d'une technologie risquant de donner à des praticiens l'envie d'innover sans attendre les résultats des expérimentations officielles.

— Mais surtout, la situation de l'éducation permanente impose à un grand nombre de productions une destinée industrielle et commerciale : la loi de la concurrence, la crainte de l'espionnage industriel mais aussi la règle du jeu vis-à-vis des commanditaires freinent une divulgation de réalisations souvent très avancées de plans de formation conçus et mis en œuvre par une opérationalisation des objectifs.

— Cette rétention tient aussi au caractère parfois décevant et approximatif de ces réalisations, au regard des exigences théoriques et des prétentions technologiques manifestées.

2. — La littérature en français sur les objectifs est hétérogène. On y trouve, grosso modo, cinq catégories d'ouvrages et d'articles :

— Des ouvrages et des articles d'initiation et d'entraînement, dominés par l'ouvrage de R.F. Mager, Comment définir les objectifs pédagogiques?, version française (1972) de Preparing Objectives for Programmed Instruction

(1962). Les taxonomies d'objectifs ou de capacités ont été aussi présentées, en particulier celles de B.S. Bloom sur le domaine cognitif, mais la plupart du temps d'une façon très sommaire, conduisant à une véritable méconnaissance active de ces instruments dont, seul, un entraînement peut fournir un réel apprentissage.

— Des travaux de recherche universitaire (principalement québécois ou belges) consacrés essentiellement à la validation ou à la critique des outils et à une analyse souvent pointilliste des situations pédagogiques expérimentales (1).

— Des réalisations concrètes d'entrée par les objectifs oscillant de la haute technologie au bricolage, la notion même d' « objectif » évoluant d'un sens

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