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Juifs et luthériens dans le système scolaire hongrois

[article]

Fait partie d'un numéro thématique : Pouvoirs d’école-1
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Victor Karady

JUIFS ET

LUTHERIENS

DANS

LE SYSTEME

SCOLAIRE

HONGROIS

Les inégalités sociales devant l'école ont toujours pris la forme d'inégalités confessionnelles dans la Hongrie présocialiste. Cet article est plus particulièrement consacré au comportement des juifs et des luthériens dans le champ scolaire et aux déterminants sociaux de leur sur-scolarisation relative ; on se propose d'analyser ici ces comportements en matière de scolarité comme des formes de réaction de ces deux groupes confessionnels à la situation marginale qui leur a été historiquement imposée dans les rapports des forces confessionnelles. Les autres variables qui rendent compte du même phénomène et qui relèvent notamment des relations ethniques et des stratégies de mobilité sociale à l'époque de la modernisation socio-économique, seront abordées dans un travail ultérieur.

Confession et hiérarchie de l'excellence

L'analyse s'appuie sur diverses observations, établies sur la longue période, concernant la réussite différentielle au baccalauréat selon les cultes. On n'a retenu ici que les données portant sur les garçons, qui ont constitué, jusqu'à la fin de l'ancien régime, la grande majorité du public sortant de l'enseignement secondaire long (encore 75 % en 1938 dans la Hongrie postérieure au Traité de Trianon et 73 % dans le territoire agrandi en 1942) et dont la réussite ou l'échec déterminent de façon plus directe et plus fréquente que chez les filles les projets professionnels dans une structure d'emploi où la plupart des filles demeurent inactives après l'achèvement du cycle d'études secondaires et supérieures et où, en tout cas, les bachelières utilisent plus rarement que les bacheliers leur

diplôme pour accéder aux facultés. (En 1937-38 par exemple, les étudiantes représentent seulement 13 % du public universitaire tandis que la proportion des filles parmi les bacheliers de 1938 et des quatre années antérieures s'élève à 22,4 % du total (1)). La logique des inégalités scolaires s'appréhende donc mieux à l'exemple de la scolarisation des garçons. On n'oubliera pas cependant que les disparités en question se retrouvent également dans la population des filles.

La hiérarchie de l'excellence (mesurée ici négativement par les taux d'obtention de la mention la plus médiocre — qui permettent d'obtenir

Tableau 1

Réussite des garçons

au baccalauréat (mention «passable»)

selon la confession (en %)

Réussite des garçons au baccalauréat mention passable
Réussite des garçons au baccalauréat mention passablemoremore

Sources— Annuaires statistiques de la Hongrie, 1909-1915 ; Statisztikai szemle, 1937, 1, p. 9 ; J. Asztalos, A magyar ko'zépiskolàk statisztikàja az 1932/33 tanévig (Statistique des établissements secondaires hongrois jusqu'à l'année scolaire 1932/33), Budapest, 1934, p. 114.

1 — La source des données, lorsqu'elle n'est pas indiquée autrement, est toujours la série des Annuaires statistiques de la Hongrie (édition hongroise) des années de référence. Pour simplifier la présentation des notes, on aura toujours en vue l'édition hongroise de ces annuaires, lors même qu'on formulera les renvois spécifiques en français, sous forme d'Annuaire.

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