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Jérôme Millon (Sainte-Agnès 38190 Bri- gnoud), 1988, 80 F.

Editions des cendres (8, rue des Cendriers 75020 Paris) 1987, 90 F.

Avant de rendre compte de ces deux titres, quelques mots sur les éditeurs et chez certains d'entre eux un « complexe du profit » : celui que, en qualité d'animateur culturel d'une entreprise moyenne, je vis parfois ne pouvant publier beaucoup d'ouvrages de ce type. Pourquoi ces refus? Il me paraît nécessaire de répondre à cette question qui, fréquemment, chez des auteurs, des journalistes, des lecteurs, débouche sur une accusation de mercantilisme : - une ignorance des raisons d'ordre financier: un éditeur à structure artisanale ne retient généralement pas dans ses comptes certaines charges réelles.: lectures des manuscrits, mises au point de ceux-ci, secrétariat, promotion auprès des médias ou des libraires, frais généraux... toutes nécessaires, mais souvent ou bien non comptabilisées ou bien bénévoles et donc non astreintes à de lourdes charges sociales. Et pourtant, ces postes sont loin d'être négligeables et devraient donc être pris en compte pour le calcul du prix de vente. Ajoutons que chez un éditeur moyen ou important ils correspondent souvent à des frais fixes, qui