Couverture fascicule

Guy Brunet, Antoinette Fauve-Chamoux et Michel Oris (sous la direction de), Le Choix du conjoint. Entretiens de la Société de Démographie Historique, 1996

[compte-rendu]

Année 1999 1999-1 pp. 222-223
Fait partie d'un numéro thématique : Faire son chemin dans la ville. La mobilité intra-urbaine
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Guy BRUNET, Antoinette FAUVE-CHAMOUX et Michel ORIS (sous la direction de), Le Choix du conjoint, Entretiens de la Société de Démographie Historique, Paris, 15-16 novembre 1996, Programme Rhône- Alpes, Recherches en Sciences Humaines, 296 p.

Dix-sept articles, issus d'un colloque international organisé par la Société de Démographie Historique à Paris au mois de novembre 1996 sur « Les formes d'union et choix du conjoint », sont présentés dans cet ouvrage collectif. Comment choisit-on son conjoint ? Quelles stratégies économiques et sociales entrent en jeu ? Quels modèles peuvent être proposés ? Comment se comportent les populations sur des espaces géographiques différents ? Se fondant sur des analyses approfondies et techniques, ces diverses contributions permettent d'apporter des réponses neuves. La richesse de l'ouvrage réside dans le large éventail d'auteurs qui viennent d'horizons variés, puisqu'ils appartiennent à des universités de^médecine, biologie, histoire et sciences sociales de France, Belgique, Italie, Suisse, États-Unis et Canada.

Quatre sections balayent largement ce thème central de l'histoire des populations. Il s'agit, tout d'abord, de s'entendre sur les mots. Du sociologue au démographe, le vocabulaire est différent. Gilles Boetsch rappelle, par exemple, que pour l'anthropologue la consanguinité est autant une notion sociale qu'une notion biologique. Claudine Sauvain-Dugerdil et Philippe Richard expliquent que le choix du conjoint permet de mettre en évidence le lien entre les valeurs personnelles et la norme du groupe. Ils rappellent également la notion de « reproduction différentielle ». La population est le résultat de la reproduction privilégiée de certaines familles plus performantes que d'autres. Mais une famille doit-elle toujours être scellée par un mariage ? Au XIXe siècle, la pratique du concubinage se répand dans les milieux urbains et ouvriers, introduisant un biais dans l'analyse de la population. Patrice Bourdelais et

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