Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Le haut cordon de galets pléistocène de Ruvein-en-Plovan (Finistère) et ses enseignements généraux

[article]

Année 1981 18-2 pp. 75-82
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 75

Bulletin de l'Association française pour l'Étude du Quaternaire

1981-2 - pages 75-82

LE HAUT CORDON

DE GALETS PLEISTOCENE

DE RUVEIN EN PLOVAN (FINISTÈRE)

ET SES ENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

par A. GUILCHER* et B. HALLEGOUET

RÉSUMÉ

ABSTRACT

Bref historique

En arrière de l'imposant cordon de galets actuel (Ero Vili) de la baie d'Audierne - encore imposant malgré les prélèvements massifs qui y ont été faits depuis 1942, par les Allemands d'abord, par les habitants du pays ensuite - qui est connu depuis la description d'Élie de Beaumont (1845, p. 226-228), se trouve un autre cordon saillant, pleistocene, énormément plus volumineux et caractérisé pour la première fois par Guilcher (1948, p. 276-279, fig. p. 268). Barrois avait noté très antérieurement (1882, p. 246) l'existence de galets épars dans les champs, formant « un mince revêtement sur une largeur de 1 à 2 kilomètres », mais n'avait pas vu là un cordon saillant proprement dit. Des

observations complémentaires ont ensuite été publiées par Gautier (1961), Toulemont (1964), Guilcher et Giot (1 969), Bodéré (1 97 1 ). Ce cordon pleistocene a été, depuis son édification, morcelé par l'érosion continentale de période régressive en une série de buttes alignées atteignant environ 1 2 à 1 6 mètres au-dessus du zéro du Nivellement Général (fig. 1). Sa dépression de barrage interne, elle aussi morcelée, est encore bien visible. Il est formé d'une masse de galets et de sable qui ont alimenté le cordon actuel, dont la composition pétrographique, pour ce qui est des galets, est rigoureusement la même. Cette composition pétrographique (Bodéré, 1971 ; p. 533-534) inclut généralement une minorité de gneiss micaschisteux locaux, quelques granites, des silex qui ne posent pas de problème (affleurements de Crétacé maintenant connus au large), des

* Laboratoire de géographie. Université de Bretagne Occidentale, B P 860, 29279 Brest Cedex, et ERA 345 du CNRS

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw