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Les Peignot. De la calligraphie latine. Thèse de doctorat d'Etat sur travaux antérieurs présentée par Jérôme Peignot

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Année 1983 58 pp. 110-115
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LES PEIGNOT

DE LA CALLIGRAPHIE LATINE

Thèse de doctorat d'Etat sur travaux antérieurs

présentés par Jérôme Peignot

S

s

E o O

C'est le 5 novembre 1983 que dam la Salle Louis Liard à la Sorbonne, face à un jury présidé par Monsieur Bernard Teyssèdre et composé de Mme Julia Kristeva et de Messieurs Marc Le Bot, Gilbert Lascault, Jean Lande et Louis Marin, Jérôme Peignot a présenté sa thèse d'Etat, la première traitant de la typographie1. Sa vision de l'écriture est le résumé des livres :

De l'Ecriture à la Typographie, Ed. Gallimard,

Idées, Paris 1967.

Du Calligramme, Ed. du Chêne, Paris 1978.

Ecritures, catalogue édité par la Fond. Nat.

des Arts Graphiques et Plastiques. En col.

avec Marc Dachy, Paris 1980.

Typocédaire ou le Dictionnaire des Lettres,

Ed. de l'Equerre, Paris 1981.

L'Esprit et la Lettre. Dans De plomb, d'encre

et de lumière. Imprimerie Nie. Paris 1982.

Du Trait de plume aux contre-écritures, Ed.

J. Damase, Paris 1983. Avec le concours du

Centre Nal des Lettres.

Monsieur le Président, Madame, Messieurs,

Vous me rendrez cette justice que j'ai décliné l'offre qui, dès l'origine m'a été faite de contribuer à la formation de mon jury. C'est que plutôt que de transformer cette soutenance en une discussion qui aurait eu pour protagonistes des typographes, j'ai préféré laisser à mon directeur de thèse le

1. Rappelons qu'une thèse de 3» cycle consacrée à la typographie, dont nous avions publié le compte rendu dans le numéro 47, avait été brillamment soutenue par notre collaborateur et ami Gérard Blanchard sur le thème « Pour une sémiologie de la typographie » et que Marcel Jacno avait soutenu un doctorat (dans le cadre des métiers d'art) sur le thème de son livre « Anatomie de la lettre » (compte rendu dans le n° 48).

soin de choisir les interlocuteurs devant lesquels j'ai l'honneur de me trouver. L'occasion était trop belle pour l'escamoter de faire en sorte que, par mon entremise, soit enfin repris ce dialogue trop longtemps interrompu entre les écrivains, les linguistes et les esthéticiens que vous êtes et les calligraphies, les graphistes, voire les typo- graphistes d'aujourd'hui et de demain. Si je me permets ce néologisme, c'est pour bien marquer l'écart qui sépare les hommes du métier d'hier de ceux du temps présent. Peut-être que, me lisant, vous avez trouvé, notamment dans De l'Ecriture et la Typographie ou bien dans L'Esprit et la Lettre, que j'avais fait la part trop belle à la typographie traditionnelle. Je veux vous assurer que si j'ai pu paraître tramer les pieds, ce n'est pas que j'ai du plomb sous mes semelles. Vous ne trouverez personne d'aussi convaincu que moi que la photocomposition est là et que, pour un typographe, il n'est plus temps de contester cette lumière. C'est d'ailleurs pourquoi je suis persuadé que, toutes disciplines confondues, l'Université serait bien inspirée de travailler à l'élaboration de cette nouvelle écriture des ordinateurs et autres vidéo-textes que, bon an mal an, il va bien nous falloir concevoir. Cependant, en matière typographique et bien que les nouveaux supports sur lesquels on écrit désormais soient aussi différents du papier que celui-ci l'était de l'argile, du parchemin ou même du papyrus, en matière d'écriture, il n'y a pas de génération spontanée. Si les tentatives comme celle de Piggott, en vue de la création d'un nouvel alphabet ont fait long feu, c'est tout bonnement parce qu'il n'est pas d'écriture, pas plus que de lecture, qui ne procède, dans tous les sens du terme, d'une reconnaissance graphique. Non, les typographistes ne sauraient se passer de tout le savoir accumulé par les typographes depuis Gutenberg.

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