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La séquence loessique séquanienne du Würm à Saint-Pierre-les-Elbeuf

[article]

Année 1974 11-3-4 pp. 242-243
Fait partie d'un numéro thématique : Quaternaire et préhistoire de la Somme et de la Basse Seine
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La séquence loessique séquanienne du Wiirm à Saint-Pierre-les-Elbeuf

J.P. LAUTRIDOU

RESUME

ABSTRACT

La séquence wurmienne avait été définie dans une précédente note (Lautridou, Verron, 1970), à partir de la coupe 3 (c 3, fig. I, p. 193), située entre les deux anciennes briqueteries I et IL La coupe 4 (c 4, fig. I, p. 193) placée un peu plus bas sur le parking de la Société Chimique Witco nous donne une succession plus dilatée et plus facile d'accès que la coupe 3. Au-dessus de l'horizon Bt tronqué du sol interglaciaire, on distingue trois unités : à la base les limons humifères, au milieu des limons ocre et au sommet le loess calcaire couronné par le sol brun lessivé holocène (fig. p. 243).

Les limons humifères du Würm ancien

Au-dessus du cailloutis diffus tronquant le sol interglaciaire, se place le premier sol humifère, entre 4,6 et 5,2 mètres de profondeur, constitué par un horizon noir, reposant sur des limons peu argileux, finement stratifiés : l'alternance de lits (ou de traînées) gris clair et brun peu épais (1 à 3 mm) évoque la structure des colluvions actuelles dans les champs après de fortes pluies. La teneur faible en matière organique (1 %), la présence exclusive de pollens (M. Denefle, Paris IV) de composées liguliflores (comme dans la coupe 3) montre que la pédogénèse est de type steppique et non chernozémique comme nous l'avions d'abord pensé (Lautridou, 1972). Après ce premier sol reposant sur des colluvions remaniant probablement l'horizon A du sol interglaciaire, se développe entre 4 et 4,6 mètres un second horizon humifère ("humuszone") analogue au premier bien qu'un peu moins coloré (moins de matière organique : 0,7 %) et plus maculé de taches

jaunâtre (terriers). Il contient aussi des pollens de composées liguliflores. Au-dessus se trouve un horizon limoneux brun, entre 3,6 et 4 mètres, contenant toujours de la matière organique (0,7 %) ; la partie supérieure (entre 3 et 3,6 mètres) est étirée en langues de gélifluxion pénétrant dans un limon jaune, très poreux, grumeleux, dépourvu de cohésion, et qui correspond à une phase de solifluxion. Nous avions considéré, en étudiant la coupe 3, que cet horizon correspond à un troisième niveau humifère : il est possible que ce soit seulement retirement de la partie supérieure du deuxième sol.

Les limons ocre, oxydés du Pléniglaciaire inférieur

Entre 2,2 et 3 mètres, nous observons des limons relativement argileux (fig.), de couleur légèrement ocre. La structure grumeleuse à microfeuilletée est caractéristique des loess situés sous le niveau de Kesselt (voir la note sur Goderville). Le sommet de ces limons est cryoturbé, géliflué et correspond à la coupure médiane du Wùrm, le niveau de Kesselt, qui n'a plus le faciès particulièrement net de la partie ouest du Pays de Caux, (Goderville, 'Saint-Romain). A l'est de Rouen ce faciès devient moins marqué et moins cryoturbé et il s'avère malaisé de distinguer les loess inférieur et supérieur : ici le loess ocre du Pléniglaciaire inférieur demeure encore argileux et oxydé et la distinction avec le loess calcaire supérieur est assez nette.

Les lœss calcaires du Pléniglaciaire supérieur

Au-dessus du niveau de Kesselt apparaît le loess calcaire, grumeleux ou homogène à la base, plus fine-

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