Couverture fascicule

42. Mure (G. R. G.), Aristotle.

[compte-rendu]

Année 1935 48-224 pp. 199-201
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 199

42. MURE {G. R. G.), fellow and tutor of Merton College, Oxford. London, Ernest Benn, 1932. ln-8\ xii-282 p.

Ce volume fait partie d'une collection dirigée par le Prof. J. L. Stocks, de l'Université de Manchester, et qui est consacrée aux « maîtres de la philosophie » {leaders of Philosophy), à ceux du moins qui ont influencé la pensée occidentale. 11 nous donne de la doctrine d'Aristote un bon exposé, concis et clair, appuyé sur une solide connaissance des textes, dont les ambiguïtés ne sont pas dissimulées, et au cours duquel l'admiration, maintes fois exprimée, laisse le plus souvent entière l'indépendance critique du jugement. Aussi peut-on s'étonner que la conception aristotélicienne de la matière ou les écrits physiques d'Arislote semblent à l'auteur être si près «de ce qu'il y a de meilleur dans l'esprit de la science moderne » (p. 11, n. 1, p. 93) : cela s'accorde malaisément avec les appréciations formulées en d'autres endroits (p. ex. p. 88 mil., p. 92 déb., p. 98 n. t, p. 99 n. 3).

Les étroites limites imposées au livre ne permettaient pas d'y faire entrer tout ce qu'aurait souhaité M. M. Il a donc dû se résigner a des sacrifices et choisir les points méritant une attention particulière. C'est ainsi que, très justement, il a cru impossible d'étudier la doctrine d'Aristote sans la rattacher à ses antécédents et à tout le passé philosophique dont elle a recueilli l'héritage. Toute la première partie, environ le quart du livre, est donc consacrée, après une biographie du philosophe et une sorte d'inventaire de sa réflexion, à une histoire de la philosophie antérieure, histoire dont les éléments seront principalement fournis par Aristote lui-même, en tant qu'il cherche à définir sa propre position par rapporta ses prédécesseurs. Un chapitre concerne les Présocratiques et Socrale, au sujet de qui le témoignage d'Aristote, contrairement à la théorie de Burnet et de A. E. Taylor (p. 26 et n. 3), est tenu pour pleinement valable. Platon est l'objet des deux chapitres qui suivent, l'un traitant delà philosophie des premiers dialogues, l'autre du problème de la relation mutuelle des Idées selon les derniers. Ces deux chapitres contiennent beaucoup d'excellentes remarques : l'attitude d'Aristote envers son maître y est très équitablement appréciée, ainsi que l'étendue de sa dette (cf. p. 37 et p. 67), dont à chaque occasion la preuve est soigneusement donnée. — C'est alors que commence (p. 71 sqq.) l'exposition, en six chapitres, de la doctrine même d'Aristote, avec un appendice sur sa Rhétorique et sa Poétique. Tout à l'heure je reviendrai sur cette deuxième partie. — Quant à la troisième, elle étudie (p. 233 sqq.) l'influence exercée par Aristote sur le développement ultérieur de la pensée, d'abord dans l'Antiquité et tant que subsistent, ici ou là, quelques lueurs de culture, puis durant les diverses périodes du

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw