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Un poids monétaire, étalon du solidus, au « Camp de César » de Laudun (Gard)

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Année 1975 8 pp. 295-300
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UN POIDS MONÉTAIRE, ÉTALON DU SOLIDUS, AU «CAMP DE CÉSAR» DE LAUDUN (Gard)

Situation et importance du « Camp de César »

L'oppidum du « Camp de César » occupe l'éperon le plus oriental du plateau festonné de Lacau, dominant de sa masse isolée et puissante, à une altitude moyenne de 260 m, la plaine alluviale de la rive droite du Rhône. A la même latitude, mais sur la rive gauche, on aperçoit Orange, tandis que, plus au Sud, à une vingtaine de kilomètres en ligne droite, on situe par la pensée Avignon que dissimule une ligne de collines. Au premier plan, au pied même du site, s'agencent les bâtiments géométriques du Centre Atomique de Marcoule et, en aval, les lourdes bâtisses enfumées du complexe sidérurgique et du port fluvial de L'Ardoise (fig. 1).

Sa position lui donnait, dans l'Antiquité, la clé du commerce et des mouvements de civilisation dans le delta du Rhône et le Languedoc oriental. Le camp contrôlait, en effet, le carrefour inévitable de cinq voies ouvrant sur la Gaule septentrionale et le monde méditerranéen par le Rhône ; le haut-pays cévenol par les vallées de pénétration qu'étaient la Cèze et la Tave (1) ; Nimes et la Voie Domitienne par un passage reconnu au travers des Combes de Valliguières ; l'Italie du Nord enfin, par la voie romaine qui franchissait le fleuve au niveau de l'Ardoise (2).

La ville antique, dont la superficie atteint 15 ha (fîg. 2), était défendue par la corniche du plateau sur la plus grande partie de son pourtour. Par ailleurs, de puissantes murailles uniques en Gaule, à notre connaissance, par la dimension de leurs blocs de calcaire de plus d'un mètre de longueur avaient été érigées par les Volques Arécomiques, maîtres des lieux au moment de l'invasion des Cimbres et des Teutons en 105 av. J.-C. A l'intérieur de ce système défensif, on relève les traces d'un habitat serré et de plusieurs édifices publics. Ainsi, par sa forme topographique et sa situation géographique, par son étendue et sa puissance, par la densité de sa population et le nombre de ses monuments, l'oppidum devait être appelé à tenir dans le monde antique une éminente place politique et économique depuis sa fondation à la fin du deuxième siècle avant l'ère chrétienne jusqu'à son abandon au début du Moyen Age.

De fait, les auteurs qui se sont penchés sur son étude l'ont unanimement placé au nombre

(1) J. Charmasson, La penetration de l'Hellénisme par les vallées de la Cèze et de la Tave (Gard), Ogam, XIX, 3-4, 1967, pp. 145-168.

(2) G. Gharvet, Les voies vicinales chez les Volkes Arécomiques, Bull. Soc. Se. el Lilt. d'Alais, 1873, p. 255.

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