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De la traduction juridique à la jurilinguistique: la quête de l’équivalence

    1. [1] University of Montreal

      University of Montreal

      Canadá

  • Localización: Meta: Journal des traducteurs = translators' journal, ISSN 0026-0452, Vol. 60, Nº. 3, 2015, págs. 476-493
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      In any country where official bilingualism is coupled with State bijuridism, translation is, of necessity, not far behind, and has to be performed through a comparative law process. These two activities are more closely related than is generally thought. It is not surprising to find among comparatists legal specialists who are knowledgeable about legal translation, while translators are trained jurilinguists. Canada has long stood out as a leader in these fields. Over two centuries, the country has applied a comprehensive range of procedures and methods to translating legal texts. Originally literal and slavish, today’s translations are freer. Equivalence, whose history is summarized in the article, has become “functional,” and codrafting (bilingual English and French) has developed into a method for preparing bilingual legislation. However, textual equivalence is still problematic and the issue of interpretation of legal texts, whether translated or codrafted, is far from settled. In the legal field, translation demands jurilinguistic know-how in order to produce a “functionally” equivalent target text, meaning a harmonious relationship between the letter and the spirit of the legal message. I argue that translator-jurilinguists, upon completing their analysis, can produce the “alta traduzione” that, according to R. Sacco, only a comparative lawyer can achieve.

    • français

      Dans un pays où règnent un bilinguisme officiel et un bijuridisme d’État, la traduction n’est jamais loin et l’opération traduisante passe alors obligatoirement par la comparaison des droits. Ces deux activités sont plus étroitement liées qu’on ne le pense. Aussi n’est-il guère étonnant que, parmi les comparatistes, on trouve des spécialistes avertis de la traduction juridique et que des traducteurs soient formés à la jurilinguistique. Le Canada s’est illustré de longue date dans ces deux domaines. En deux siècles de pratique, il a décliné toute la gamme de procédés et méthodes de traduction de ses textes juridiques. À l’origine, littérale et servile, la manière de traduire est aujourd’hui plus libre. L’équivalence – dont nous évoquons la saga – est devenue « fonctionnelle » ; la corédaction (bilingue anglais-français) est apparue dans le processus de production des lois. Mais l’équivalence des textes n’en est pas moins problématique et la question de l’interprétation du texte, traduit ou corédigé, n’est pas tranchée pour autant. En droit, l’opération traduisante requiert le savoir-faire du jurilinguiste pour produire l’équivalence « fonctionnelle » des textes, soit un rapport harmonieux entre la lettre et l’esprit du message que porte le droit. On avancera que le traducteur-jurilinguiste peut produire, au terme de son analyse, la « haute » traduction que, selon R. Sacco, seul un comparatiste peut produire.


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