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La lettre grecque d'Emporion et son contexte archéologique

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Fait partie d'un numéro thématique : Epigraphie et numismatique
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LA LETTRE GRECQUE D'EMPORION ET SON CONTEXTE ARCHÉOLOGIQUE *

Enric SANMARTI-GREGO, Rosa A. SANTIAGO

Depuis 1985, dans la ville grecque d'Emporion, une équipe poursuit un programme qui a pour but : 1) la datation et l'interprétation des édifices urbains; 2) l'établissement de séquences stratigraphiques en rapport avec l'évolution historique de la ville.

Dans le cadre de ces recherches stratigraphiques, a été entreprise, dans l'été de 1985, la fouille d'un ensemble de quatre unités d'habitation en bordure d'une rue Nord-Sud, dans le secteur Nord-Est de la ville.

Les raisons qui nous ont incités à fouiller à cet endroit sont celles-ci : d'abord ces pièces étaient à peu près intactes (le premier explorateur de la ville grecque, M. Emili Gandia(1), n'avait enlevé que les premiers niveaux romains, sans pousser jusqu'aux couches grecques); d'autre part, elles étaient situées presque à l'extrémité Nord de la ville, et l'on pouvait penser que ce secteur avait été le premier occupé par les Grecs lorsqu'ils se transportèrent en terre ferme, à partir de l'îlot de Sant Marti d'Empuries (la Palaiapolis). On pouvait donc espérer y découvrir les premiers témoignages de cette occupation, et en déterminer la chronologie.

Le cadre historique

L'arrivée des Phocéens sur les côtes du Nord de la Catalogne doit être située à une date voisine de la date, vers 600 av. J.C, de la fondation de Marseille (2). C'est de cette dernière cité, aux dires de Strabon (3), que partirent les navigateurs qui fondèrent le premier noyau d'Emporion, dès le premier quart du vp siècle av. J.C.(4). D'après Strabon, la première installation se fit « dans une petite

* Cet article reprend ou résume, pour sa deuxième partie, la substance d'un article de la Zeitschrift fur Papyrologie und Epigraphik, 68 (1987), p. 119-127, et d'une note additionnelle donnée à la même revue, 72 (1988), p. 100-102.

(1) Emili Gandia i Ortega fouilla à Empûries pour le compte de la Junta de Museus de Barcelona entre 1908 et 1936. C'est à lui que l'on doit le déblaiement de la ville grecque et d'une petite partie de la ville romaine.

(2) F. Villard. La céramique grecque de Marseille, B.E.F.A.R., 195, Paris, 1960, p. 76-81.

(3) Strabon, III, 4, 8.

(4) Il faut signaler que la fondation de la Palaiapolis et celle (postérieure) d'Emporion sont des questions non encore totalement résolues et sujettes à controverse. En dernier lieu M. Py (La céramique grecque de Vaunage, dans Cahiers Ligures de Préhistoire et Archéologie, 20, 1971, p. 134, n. 1) expose, à la suite de l'analyse des céramiques trouvées par Almagro dans la couche 9 des fouilles de la Palaiapolis de Empûries (EAEsp., 27, Madrid, 1964), qu'il y a des raisons de penser que le début de l'occupation de la Palaiapolis eut lieu à une date proche de 600 av. J.-C, tandis que les éléments archéologiques trouvés dans l'établissement postérieur ne peuvent pas remonter au-delà de 575 av. J.-C. Les fouilles que l'on réalise dans la ville grecque pourront sans doute fournir de nouvelles données à ce sujet.

Revue Archéologique de Narbonnaise, 21, 1988, p. 3-17.

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