Couverture fascicule

Bruck (E. F.). Totenteil und Seelgerät im griechischen Recht

[compte-rendu]

Année 1929 42-197 pp. 320-321
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COMPTES RENDUS BIBLIOGRAPHIQUES

La Revue rend compte, à cette place, de tous les ouvrages relatifs aux études helléniques ou à la Grèce, moderne, dont un exemplaire a été adressé au bureau de la Rédaction, chez M. Leroux, éditeur, 28, rue Bonaparte.

.Les ouvrages dont les auteurs font hommage à l'Association pour ΐ encouragement des Etudes grecques ne seront analysés dans cette bibliographie que s'il en est envoyé deux exemplaires, l'un devant rester à la Bibliothèque de Γ Association, et l'autre devant être remis à i auteur du compte rendu.

1. Bruck (E. F.). Totenleil und Seel- gercit im griechischen Redit (Mun- chener Beitrage zur Papyrus-lors- chung und antiken Rechtsgeschichte, 9, Heft). Munchen, Beck, 1926. ln-8°, xxiii-373 p.

Depuis une étude fameuse de Brun- ner, la notion de la « part du mort » est devenue familière aux historiens du droit : il s'agit de la coutume, non seulement religieuse, mais juridique, qui consiste à enterrer avec le défunt une partie de ses biens. L'institution a été surtout observée dans le droit germanique ; mais elle existe en Grèce, et M. Bruck, déjà connu par un excellent travail sur la donation à cause de mort, vient de lui consacrer une étude dont il faut dire tout de suite qu'elle est de premier ordre. L'auteur est un juriste, et il était bon qu'il le fût ; mais il a fait un effort très heureux pour atteindre directement les réalités sociales dont les principes juridiques ne sont

quune traduction abstraite, une traduction qui a besoin elle-même d'être interprétée : c'est dire qu'il lui a fallu se donner une documentation assez vaste et s'initier à des disciplines assez diverses.

Gomme l'indique le titre, ce n'est pas seulement la part du mort qui est l'objet du livre ; c'est aussi la fondation testamentaire, entant qu'elle se propose le bien de l'âme du défunt. L'association de ces objets — dans l'ouvrage du moins — est plutôt fortuite : elle s'explique surtout par rapport à un problème qui a préoccupé les germanistes ; ceux-ci se sont demandé si, dans leur domaine, le Seelgeriit procédait du Totenteil ou s'il fallait lui attribuer une origine indépendante — en l'espèce, une origine chrétienne. Or l'auteur, dès le début de la seconde partie de son livre, observe qu'en Grèce, la fondation testamentaire n'a pas de lien avec la « part du mort » : de sorte que nous avons plutôt ici

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