4. J. HARWARD. The Epinomis of Plato, translated with Introduction and Notes. Petit in-8°, 146 p. Oxford, Clarendon Press, 1928.
VEpinomis, c'est un fait, est peu lu, moins encore que les Lois qui, à tant d'égards, mériteraient cependant d'être mieux étudiées. En appelajQt l'attention sur l'intérêt que présente cet appendice aux Lois, aussi bien pour l'histoire des sciences que pour l'orientation de la dernière philosophie platonicienne, M. Harward a donc eu une très heureuse inspiration. La question se pose, il est vrai, de savoir si l'ouvrage est de Philippe d'Oponte, comme on le dit généralement, ou s'il est de Platon, ainsi que l'admettaient, à l'exception du seul Proclus, les critiques anciens, dont quelques-uns ont voulu même y trouver ce mystérieux dialogue du Philosophe qui devait accompagner la Sophiste et le Politique. Cette seconde opinion est celle de l'auteur. Les rai-