Couverture fascicule

Hudson (Liam). — Frames of mind. Ability, perception and self-perception in the arts and sciences (Style de pensée. Aptitude, perception et perception de soi dans les arts et les sciences)

[compte-rendu]

Année 1970 11 pp. 40-41
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HUDSON (Liam). — Frames of mind. Ability, perception and self-perception In the arts and sciences (Style de pensée. Aptitude, perception et perception de soi dans les arts et les sciences). — London, Methuen, 1968. — 24 cm, 134 p., pi., index, bibliogr.

L'ouvrage de Liam Hudson fait suite à un livre (analysé dans cette revue, 1967, n° 1) dans lequel l'auteur étudiait le mode de pensée, convergente ou divergente, de jeunes gens se destinant aux lettres ou aux sciences.

On sait que la pensée dite convergente est celle par laquelle on tente de trouver la solution d'un problème qui n'admet qu'une bonne solution. Ce type de pensée se trouve plus développé chez les jeunes gens à tournure d'esprit scientifique. C'est celle à laquelle font appel nombre de tests classiques d'intelligence. La pensée divergente est celle qui permet de proposer des solutions multiples, originales, à un problème pour lequel il n'existe pas de solution unique. Elle est plus développée chez les jeunes gens à tournure d'esprit littéraire. C'est celle que les épreuves dites de créativité tendent de mettre en œuvre.

Dans le premier ouvrage déjà, fauteur, qui s'inspire de concepts psychanalytiques tout en abordant les problèmes dans un esprit expérimental, tentait d'interpréter les résultats en termes de styles de personnalité plutôt qu'en termes purement cognitifs. Cette tentative est poursuivie dans le second volume. L'auteur tente d'y oerner la signification du mode de pensée, convergente ou divergente, en cherchant son degré d'association avec des comportements tels que le respect pour l'autorité et le caractère masculin-féminin. Des expériences permettent de montrer qu'il existe une parenté entre respect pour l'autorité, masculinité et pensée de type convergent, sans que ces dimensions soient cependant confondues.

Une autre partie de l'étude porte sur les stéréotypes du littéraire et du scientifique. La personnalité attribuée aux personnes engagées dans ces deux types d'activités, pour caricaturale qu'elle soit, est largement admise par les jeunes dès 'l'âge de 11 ans, et ceci quelle que soit la carrière à laquelle ils se destinent. Diverses expériences permettent de vérifier dans quelle mesure 'les jeunes s'identifient à ces stéréotypes. La façon de percevoir les autres et de se percevoir soi-même est également étudiée en proposant à l'élève de se décrire en adoptant plusieurs points de vue (moi réel, moi idéal, moi perçu par autrui, moi futur).

Enfin deux expériences tentent de vérifier, d'une part, 'l'hypothèse que la pensée convergente correspond mieux à renseignement secondaire, tandis que la pensée

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