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Resumen de Recherches américaines et soviétiques sur la « parole intérieure »

François Richaudeau (ed. lit.), Donald Cleland, A. Sokolov

  • Selon les pédagogues de la lecture rapide, le défaut le plus fréquent des lecteurs lents est la « subvocalisation » : leurs lèvres bougent imperceptiblement, les cordes vocales de leur larynx vibrent ; bref, leur processus de lecture visuelle est solidaire d'une lecture « chuchotée » et c'est le rythme de cette lecture articulée qui freine, ralentit la lecture purement visuelle. J'ai moi-même constaté ce défaut, cette survivance de la lecture orale de l'école enfantine chez les lecteurs les plus lents que j'ai testés et, par contre, je n'ai jamais perçu le moindre frémissement des lèvres des lecteurs rapides également testés. Partant de ces constatations, on est tenté d'en déduire que le bon lecteur procède suivant une lecture visuelle intégrale, ayant éliminé tout processus de « parole intérieure ». D'autant que cette « parole intérieure » n'est pas nécessaire au développement d'une pensée structurée évoluée, comme l'ont montré les observations scientifiques sur les enfants sourds. La réalité paraît plus complexe, comme semblent le montrer deux études, l'une qui nous vient des Etats-Unis, l'autre de l'U.R.S.S. La première traite des rapports directs entre « parole intérieure » et lecture visuelle ; la seconde va plus loin, puisqu'elle met en évidence l'émission de « paroles intérieures » à certains moments durant la résolution de tâches non verbales relevant de la pensée concrète : en l'occurrence, des dessins plus ou moins complexes à compléter. Et les deux chercheurs, au cœur de leurs conclusions, évoquent les enseignements de nature pédagogique qui peuvent être tirés de leurs travaux. François Richaudeau


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