Couverture fascicule

Vidéo et société virtuelle d'A. Willener, G. Milliard, A. Ganty

[compte-rendu]

Année 1973 17 pp. 125-126
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A. Willener, G. Milliard, A. Ganty VIDEO ET SOCIETE VIRTUELLE

Ed. Téma-Communication, 1972, 19,90 F.

Ce livre est en quelque sorte le complément et l'illustration du précédent (Télévision passive, télévision active), dans la même collection dirigée par A.-M. Thibault-Laulan. Il rapporte, dans une première partie, les expériences faites, en France, dans le domaine de l'utilisation du magnétoscope mis à la disposition des groupes, par le commerce actuel.

Ce magnétoscope — dont on parle tant — qu'est-ce que c'est ? Un gadget pour riches en quête de divertissement « dans le vent » ou un catalyseur? Comment un corps social (entreprise, grand ensemble, Maison des jeunes et de la culture ou toute autre communauté) peut-il se l'approprier, soit en vue de pratiquer une sorte de dynamique de groupe (et laquelle?), soit en vue de s'exercer à la maîtrise du flot d'images qui nous submerge dans la vie communautaire urbaine ? Peut-on échapper à l'attraction des productions de référence (genre O.R.T.F.) et à quel prix ? Le livre ne répond pas directement à ces questions ; on n'y trouvera aucune solution « passe-partout » aux problèmes de communication qui sont ceux de notre présent. Par contre, on y trouve relatées : les expériences faites par Guy Milliard avec un groupe de jeunes, celle de J.-M. Serreau dans le cadre du complexe immobilier parisien Maine-Montparnasse (escaliers A et B), celle de Guy Gauthier, Jacques Zimmer et Mazodier lors du rassemblement de la Ligue française de l'enseignement à Bourges en 1970, celle du groupe « Animation 70 » dans le cadre des immeubles de vacances de la côte Languedoc-Rous- sillon (Saint-Cyprien Plage). Finalement, chacune de ces expériences tend à mettre en évidence le « récepteur » appelé à jouer un autre rôle que celui de consommateur passif, et c'est en cela que les préoccupations de ce livre rejoignent celle du précédent : il s'agit d'une transformation de nos rapports avec nos mass media, il s'agit de la mise en action de structures « ouvertes » (pour reprendre l'expression d'Eco), il s'agit d'une véritable révolution du regardeur (et pas seulement optique). Une deuxième partie montre, par des exemples concrets pris à partir d'enregistrements de comportements au magnétoscope : les rapports des garçons

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