Couverture fascicule

J.H. Lowry, World population and food supply

[compte-rendu]

Fait partie d'un numéro thématique : Nouvelles recherches
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J.H. LOWRY, World population and food supply, Londres, Edward Arnold Ltd., 1970, 122 p.

La partie démographique de cet ouvrage, abondamment illustré, est assez mince. Elle expose, à grands traits, le vieillissement de la po¬ pulation dans les pays fortement industrialisés, en particulier l'Angle¬ terre depuis 1841 et l'explosion démographique provoquée par le brus¬ que recul de la mortalité dans les pays en développement. Un bref chapitre sur l'état des connaissances en diététique met en relief la grande incertitude qui règne encore en ce domaine. Les possibilités d'extension de l'agriculture dans le monde et, particulièrement, dans les pays pauvres sont examinées plus en détail (irrigation des déserts et utilisation des terres trop humides ou envahies par la mer). Les auteurs insistent sur la faible rentabilité de ces travaux et sur l'effet néfaste qu'ils peuvent avoir sur l'écologie naturelle. On peut espérer de meilleurs résultats des progrès réalisés pour augmenter le rendement des terres déjà exploitées et améliorer le cheptel, grâce à l'insémina¬ tion artificielle, en usage au Danemark depuis 1930. La production annuelle en lait est passée de 2 870 à 3 685 litres par vache entre 1948 et 1968 en Angleterre.

L'emploi généralisé des herbicides et des insecticides devrait aider l'homme à éviter la famine que les agronomes les plus pessimistes prévoient pour 1980. Cependant, on évalue encore à 15 milliards de dollars les pertes que subit chaque année l'agriculture américaine du fait de l'action des mauvaises herbes, des insectes et des rats.

Les derniers chapitres exposent les progrès récents pour produire des aliments synthétiques riches en protéines. On peut, d'autre part, fonder de grands espoirs sur l'exploitation rationnelle de la richesse en protéines des océans. Des expériences récentes prouvent, par exemple, qu'en élevant en vivier certaines espèces de poissons, on peut obtenir que 70 % des alevins arrivent à maturité, c'est-à-dire plusieurs centaines de fois plus qu'en milieu naturel. La culture du plancton et des algues devrait également se perfectionner dans les années à venir.

J. H.