Couverture fascicule

Paul Elmer More. The religion of Plato

[compte-rendu]

Année 1927 40-184-188 pp. 458-463
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15. Paul Elmer MORE. The religion of Plato, I vol. in-8°, xii-352 p., Princeton University Press, 1921 ; Hellenistic Philosophies, I vol. in-8°, 385 p., ibid., 1923.

1. Mon premier devoir est de témoigner à l'auteur de ces deux livres importants le regret que je ressens d'en parler, si longtemps après qu'ils ont paru, aux lecteurs de cette revue. Ici même (REG, tome XXXIV, .1921, p. 466-470) j'ai déjà rendu compte du volume qui, sous le titre Platonism, inaugurait l'entreprise, encore inachevée, dont ils représentent tous deux des moments, et qui en formulait la thèse fondamentale.

Cette thèse est que, de Platon, ou plutôt de Socrate son maître, jusqu'à saint Jean Chrysostome, et au-delà jusqu'au concile de Chalcédoine en 451, il existe une tradition philosophique et religieuse unique, essentiellement grecque dans l'esprit comme par la langue, qui relie au Platonisme authentique la pensée du Christianisme primitif. L'inspiration générale de cette tradition, c'est qu'il y a au fond des choses une dualité essentielle, dualité de la nature divine et de la nature humaine, dualité de l'âme et du corps, de l'âme immortelle et de l'âme mortelle, dualité du bien et du mal etc. Les philosophies hellénistiques, Épicu- risme, Stoïcisme, Néoplatonisme, Scepticisme, en essayant de réduire à une prétendue unité rationnelle le paradoxe de ce dualisme profond, ont brisé pour un temps la tradition, que les Pères grecs, et surtout saint Clément d'Alexandrie, n'ont fait que renouer. Certes, elle a été dans le Christianisme troublée par une théologie métaphysique et par l'introduction d'éléments étrangers au génie grec : le Christia-

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