Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Dépôts de pente, terrasses, remblaiements holocènes entre Angoulême et Mansle

[article]

Année 1965 2-3-4 pp. 251-256
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 251

Bulletin de l'Association française ,„,*■ , . -,,

pour l'Etude du Quaternaire. 1965-3-4, page 251.

DEPOTS DE PENTE, TERRASSES,

REMBLAIEMENTS HOLOCENES ENTRE ANGOULEME ET MANSLE

PAR

Y. GUILLIEN,

Institut de Paléontologie humaine, Paris.

I. — Les Planes : Basse terrasse de la Charente, épaulement de versant chaud, Aurignacien typique, paléosols inter stadiair es.

A la hauteur des Planes, mais entre la route de La Rochelle et le fleuve, des exploitations récemment ouvertes permettent de caractériser les basses nappes alluviales :

1. Par leur niveau : autour d'Angoulême ces basses nappes alluviales ne sont connues que dans les limites du lit majeur, ou à 2 ou 3 m tout au plus au-dessus de celui-ci.

2. Par leur composition pétrographique et minéralogique, celle notamment de leurs sables, dont Mme M. Ters a défini le cortège uniforme de minéraux lourds : le grenat joue ici le rôle prépondérant qui, en Tardoire, était celui de la hornblende.

3. Dans une certaine mesure, par leur faune, où figurent certainement El. Antiquus, El primigenius, Rhin, tichorhinus, Eq. Asinus, des Chevaux, des Bovidés et très probablement le Renne.

C'est au-dessus des basses nappes alluviales que s'est constitué un puissant épaulement détritique. Entre la route de La Rochelle et le coteau, sur 200 ou sur 300 m de large, il s'élève jusqu'à masquer la falaise morte d'un méandre concave : à son extrémité proximale il a été vu sur une hauteur de 11 m. Il fut alimenté par l'attaque cryonivale du versant portlandien, qui est ici orienté vers le Sud- Ouest. Il se présente tantôt comme un simple dépôt de pente, mieux lavé dans sa partie proximale ; tantôt, là où débouchaient des ravins venus du plateau, comme un cône de déjection, où s'ouvrirent jadis des exploitations très amples.

L'intérêt de l'épaulement des Planes est dans ses rapports avec la basse terrasse qu'il recouvre. Il est surtout dans la présence d'une industrie aurignacienne typique, qui fut jadis étudiée par Favraud, plus récemment par Mlle de Saint Mathurin. La coupe relevée par Commont (1912) et le témoignage de Mme Carma- gnac nous permettent de situer les silex taillés à la partie supérieure d'un paléosol trop peu développé pour être celui d'un interglaciaire : il s'agit donc d'un paléosol interstadiaire dont on peut encore montrer quelques éléments.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw