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La Basse-Tardoire. Formations lacustres, formations fluviales et paléosols du Reuvérien à l'Holocène

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Année 1965 2-3-4 pp. 205-210
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Bulletin de l'Association française

pour l'Etude du Quaternaire. 1965 - 3"4> Page 205.

LA BASSE-TARDOIRE

Formations lacustres, formations fluviales et paléosols du Reuvérien à PHolocène

PAR

Y. GUILLIEN Institut de Paléontologie humaine, Paris.

1. Coulgens : Le Reuvérien A du puits Morille.

Coulgens, vers le milieu du siècle dernier, était surtout un village de tuiliers : les argiles sableuses ont alors livré une molaire de Mastodon Borsoni, des troncs d'arbres, des empreintes de feuilles.

£n 1949-1950, sur des échantillons provenant du puits Morille, G. Depape et F. Florschutz reconnaissaient d'une part les empreintes de Quercus ilex et de Parrotia pristina, d'autre part les pollens du Pliocène. Un sondage, implanté à quelques mètres du puits Morille, était alors poussé jusqu'à 19,20 m, c'est-à-dire à quelque 10 m sous le niveau des prés : le Reuvérien était reconnu sur toute la longueur de la carotte, précisément par le paléobotaniste qui avait défini les associations palynologiques des argiles de Reuver, et qui en avait fixé la position stratigraphique au sommet même du Pliocène. Pour la première fois, l'existence d'un Pliocène continental, postérieur au Redonien, était établie dans les plaines atlantiques du territoire français (1954).

Au moment où s'annonce le passage du Pliocène au Pleistocene, le paysage végétal semble être à peu près le même dans toute l'Europe occidentale : c'est celui de la forêt appalachienne, qui n'exclut pas un riche tapis de graminées. Les nappes lacustres, souvent localisées, n'y sont pas rares : les argiles du puits Morille, parfois sableuses, ordinairement varvées, ont donné à S. Vernhet les courbes granulométriques hyperboliques qui selon L. Rivière caractérisent les dépôts effectués dans des eaux très calmes.

Les mêmes argiles ont été reconnues comme essentiellement ou comme exclusivement kaoliniques par S. Vernhet.

2. Coulgens : Le Reuvérien B de la carrière Chaduteau.

Le sondage du puits Morille est implanté à quelques mètres au-dessous du niveau où, sur les couches subhorizontales du Reuvérien A, s'étendent des formations deltaïques, alternativement plus argileuses et plus sableuses : celles qui alimentèrent le plus grand nombre des tuileries, et qu'on appellera Reuvérien B.

Le faciès est uniforme : il s'agit de lits superposés, parallèles, épais selon les points de quelques millimètres, de quelques centimètres ou de quelques mètres ;

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