Couverture fascicule

La légende d'Athamas et de Phrixos

[article]

Année 1924 37-173 pp. 381-389
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 381

LA LÉGENDE DATHAMAS ET DE PHRIXOS

Dans une étude publiée récemment (1) j'ai tâché de démontrer que la légende d'Athamas, de Phrixos et du bélier à la toison d'or, est due à la fusion de deux éléments différents, à savoir l'ancienne coutume de sacrifier le roi ou le fils aîné du roi en temps de famine (2), et un type de conte de fée bien connu, qui a été relevé dans presque tous les pays européens (3).

Dans les sources anciennes qui nous ont transmis la légende, on distingue clairement plusieurs phases du développement mythique ou poétique, si bien qu'il est possible de se faire une idée de cette évolution séculaire : avantage précieux et qu'on ne saurait trop apprécier, vu le manque déplorable de documents antérieurs au temps de Phérécyde. Suivant la version la plus ancienne de notre légende, celle de Sophocle (4), le roi Athamas répudie la déesse Néphélè, et épouse une femme mortelle dont l'auteur ne mentionne pas le nom. Néphélè, jalouse de sa rivale, frappe de sécheresse le pays d'Athamas. Le roi envoie des messagers à Delphes pour consulter le dieu

(1) The Story of Phrixos and Modem Folklore {Folk-Lore, XXX] V, 141-147).

(2) Cf. F. Liebrecht, Zur Volkskunde, Heilbronn, 1879, pp. 6 sqq. ; Sir J. G. Fra- zer, The Magic Art and the Evolution of Kings, London, 1913, I, 353, 366 ; Adonis, Attis, Osiris, 1914, I, 21, 110, 183 ; II, 154, 163, 266 ; The Dying God, 1914, pp. 160 sqq. ; Spirits of the Corn and the Wild, 1914, I, 13, 24 sq.

(3) Grimm, Kinder-und Hausmarchen, n° 130 ; E. Cosquin, Contes populaires de Lorraine, Paris, s. d., I, 246 sqq ; Bolte-Polivka, Anmerkungen, III, 1918, pp. 60 sqq.

(4) Schol. Aristoph., Nub., 257 ; Eudoe., Violar., 28 ; cf. aussi Schol. iEsch., Pens., 70.

REG, XXXVII, 1924, n° 173. 26

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw