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Compte rendu

« Le Vascon première langue d’Europe » par Elisabeth Hamel, journaliste et Theo Vennemann, linguiste. Pour la Science , N° 299, septembre 2002, pages 24-28

Txomin Peillen
p. 163-168

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Thèmes :

linguistique
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Texte intégral

1Le fait d’être universitaire n’empêche pas les erreurs linguistiques. Cette fois le linguiste ne va pas aussi loin que le professeur Harst de l’université de Strasbourg qui démontrait par une série d’acrobaties que le grec ancien et l’illyrien dérivaient du basque et que nous étions à la source des civilisations européennes. Que les Basques civilisèrent l’Europe cela se saurait. Le professeur Vennemann va presque aussi loin pour la préhistoire, mais pour expliquer des toponymes allemands il invente un axe sud-ouest nord-est des Vascons autrement dit des Basques depuis les Pyrénées jusqu’à la Germanie.

2Prétendre que notre langue fut la première et fut le substrat d’autres langues indo-européennes, est un peu rapide. Nous ne savons pas ce que parlaient les Cro-Magnons, ni les néolithiques des Pyrénées et nous n’avons aucune certitude que nous descendons des Magdaléniens. Que, parmi les langues qui ont survécu aux invasions en Europe occidentale, elle soit la plus ancienne c’est probable. Qualifier notre euskara de langue des glaces est une supposition qui ne nous laisse pas froids. Langue des neiges, peut-être, car les auteurs ne le disent pas, en basque la terre « lur » semble avoir la même racine que « elur » neige.

3Passons aux démonstrations de l’article, basées surtout sur les noms de fleuves,dont plusieurs centaines (?!) auraient été donnés par des Vascons ubiquistes, parlant basque. C’est ainsi que des hydronymes explicables par le gaulois, les langues germaniques, oule latin, sont attribués au basque.

4Il est étonnant qu’un linguiste n’ait pas compris que la partie la plus variable, la moins fiable d’une langue est son vocabulaire. Aussi est-il, encore plus dangereux de jongler avec les étymologies. Voir du basque là où il ne peut être et ne pas le voir où il se trouve est fréquent. A l’opposé de M. Vennemann qui voit du basque dans le monde gaulois et germanique nous avons connu un docteur Lemoyne, ce docteur en médecine et non en linguistique, qui, pour démontrer que la Gaule chevelue s’étendait jusqu’à la Bidassoa, tira par les cheveux ses étymologies et tenta d’expliquer des noms de lieux du Pays Basque nord par le gaulois. Ce médecin n’avait pas lu ce qu’écrivit César sur l’absence, presque totale, de Gaulois au sud de la Garonne, et l’existence de la Novempopulanie, des neufs peuples non-gaulois qui, furent administrativement séparés de la Gaule romaine impériale.

5La démonstration toponymique du professeur allemand est accompagnée d’une carte des hydronymes européens de racines vasconnes, dans laquelle figure des racines non basques telles Al-Alm, Var-Ver, Sal- Salm. On peut se noyer dans ces centaines de noms de fleuves mêlés à des noms de lieux. Il reste un petit nombre de noms en ur- ou is- qui peuvent prétendre à une certaine vaconnitude. Mais pour cela l’auteur trouve nécessaire de joindre l’Allemagne au Pays Basque à travers la France et attribuer au basque Ivry et Evreux.

6Les anciens Basques n’avaient pas divinisé les rivières qui se désignent par des noms génériques : Uhaitz Handi « grand torrent » Urumea « rivière infantile » Ibaizabal « large fleuve », ce que reconnaît l’article p. 24 mais il eut fallu ajouter que les Indo-européens leur donnèrent des noms propres, religieux et leur affectèrent des divinités (Liger, Sequana, Tiber etc…)

7Le départ de tout cela ce sont les hypothèses autour d’une rivière yougoslave Ibar. Il faudrait se souvenir qu’aucune rivière du pays Basque ne s’appelle Ibar ; Ibar est « la vallée », mais de là à rattacher au basque tout terme comportant les consonnes « b » et « r » c’est bien risqué Eberach serait un pléonasme basco-germain : ibar+bach « ruisseau de ruisseau » j’en doute. Quant à ramener au basque aran »vallée » les hydronymes anglais, allemands et suédois, Arundel, Arendal (encore un pléonasme), Arnberg, Arnstern, Arensburg ? Aren ne signifierait-il rien dans les langues germaniques ?

8Même Munich (dérivé de monasterium)est interprété par un vascon « mun» élévation, qui en fait est un munoa « colline»emprunté au latin (p.26).L’auteur dérivedans un bateau de linguistique-fiction avec un Ybbs allemand provenant d’un Ibisa(?) et du basque Ibaso. Hors Ibaso non attesté,ne signifieraitpas « fleuve» c’est la contraction de iz+ bide, ce qui signifie chemin de rivière, apparenté à ibi « gué». Ybbs est-il un gué etpar quelles règles phonétiques est –on passéde Ybbs à Ibaso?

9Certes iz- est un radical basque qui signifie « eau » mais pas « eau courante » qui se dit ur, c’est le radical de izotz « gelée » izerdi « sueur » ihintz « rosée ». Page 27 tous les cours d’eau en is-eis- sont rattachés au basque, mais en basque aucun cours d’eau ne présente cette racine à l’initiale.

10Passons à « ur « eau basque ou vascon terme qui sert à désigner les rivières, mais par quelle voie phonétique Auerbach allemand (« aue » n’est-ce pas la prairie en allemand, et « auer » en Autriche, en composé auerochs » bœuf de prairie »), l’Irwell anglais, l’Urwis polonais et bien d’autres viennent-il du basque ur ; des noms indo-européens ne pourraient-ils pas commencer par -ur ou par- dur- celtique, sans aller jusqu’au djour arménien ?

11Que vient faire la racine abondamment attestée Var-Ver qui n’existe ni en basque ni en protobasque, pour expliquer des toponymes « vasconoïdes» Warne, Warmenau ou la Vère rivière de l’Aveyron. De même la racine Sal/Saal n’a jamais été vasconne et ne peut expliquer Sale et Selke en Allemagne. Quant à la racine Al- Alm elle n’est justifiée que par des exemples espagnols ou arabes et n’existe pas avec cette signification en euskara. Un ours ne trouverait pas ses petits dans ce massif du Hartz. Certes les auteurs pour ces deux dernières racines manifestent quelques réserves « Toutefois l’origine vasconne de ces éléments est hypothétique et ils ne possèdentnotamment pas d’équivalents dans la langue basque actuelle». J’ajouterais que l’on ne lui connaît pas d’équivalents, même dans le protobasque,que nous connaissons depuis le “II e siècle à partir d’inscriptions d’époque romaine. Alors, pourquoi, sans preuves, faire figurer par des points sur la carte ces noms pour renforcer une hypothèse fragile? A quoi sert toute cette accumulation d’eaux qui ne sont pas des fleuves tels Evreux, Ivry rattachés au basque Ibarrolaqui n’est pas non plus un fleuve?

12L’intention des auteurs est bonne. L’indo-européen ne peut tout expliquer facilement en Europe, parce que, d’une part l’étymologie et l’usage populaires dénaturent énormément les toponymes et d’autre part parce que, avant les invasions indo-européennes, l’Europe était assez bien peuplée et ses habitants qui n’étaient pas muets parlaient des langues dont on sait peu de choses, le picte n’est pas déchiffré, le ligure mal connu, l’ibère à peine mieux et seul le basque a survécu à ces invasions. Certes, les langues pré-indo -européennes laissèrent des substrats aux langues modernes celtiques, germaniques, slaves. Mais pourquoi les langues disparues seraient-elles du basque?

13Que l’on puisse expliquer et d’ailleurs sans peines ni contorsions, des toponymes d’Aquitaine c’est parce que le protobasque s’étendit jusqu’à la Garonne, c’est d’ailleurs ce que disent nos auteursp.28, pour le reste du territoire européen, quelle extrapolation!

14Les étymologies précédentes tournent ensuite autour des éternels termes considérés par les latinomanes comme des emprunts que fit la langue basque et par les bascomanes traités d’emprunts du latin au basque, ce sont les mots , handi, gazi, mendi, landa.

15L’on dérive l’allemand Käsefromage du basque gazi, or nous savons par les textes anciens que les pyrénéens ne faisaient pas de fromage jusqu’à l’arrivée des Romains, qui apprirent aux Basques à fairele caillé la caseinata , ce qui donna en euskarasous l’effet d’accents différents soit gazta, par la chute de la pénultième syllabe soit gazna par chute de la terminale. L’espagnol queso estplus près du Käse et tous les deux d’origine latine.

16Landa, qui, localement, signifie prairie (alm, aue, en allemand) et non « pays » qui se dit herri, est un emprunt au gascon comme borda ; en effet les mots du fond basque ancien, à l’exception des termes de parenté terminés en –ba et de quelques suffixes d’origine latine, ne comptent pas de –a final, les mots en –a proviennent du latin ou des langues romanes.

17La « coulée torrentielle » « mure »en allemand n’a pas d’origine basque (voir l’anglais moor), en euskara c’est ugar/uhar qui est la racine d’un tel terme. D’ailleurs l’initiale « m » trahirait en basque un emprunt roman, ou une variante d’un mot basque « autochtone » en « b », or bur- ne peut-être en basque que la tête buru. Comment un linguiste sérieux peut-il rattacher l’allemand Schenckel » cuisse » au basque izter ? L’allemand Haken est attribué au basque. Quel basque ? Gako/kako, lui aussi d’origine latine (voir Schuchardt) ?

18Les auteurs parlent de l’accent sur la première syllabe qui serait vascon. Cela est récent et de plus en plus vrai ; jadis, il y avait au moins cinq sortes d’accents, variables ou fixes suivant les dialectes. Les textes à accent tonique marqué du XVIIIe siècle ne sont pas sur ce modèle dit vascon. C’est déjà bien d’admettre que le basque a un accent, car un philologue académicien mais non linguiste et sourd à ce phénomène, parce que son dialecte l’a perdu, nie l’existence d’accents en basque, dans le texte sur la langue du Dictionnaire Larousse Universel en 15 volumes. Toutefois, de nombreuses langues ont un accent sur la première syllabe, hongrois tchèque et même on peut l’entendre dans le français parlé moderne des radios et télévisions.

19Nous sommes quand même surpris que des peuples hautement civilisés (Halstatt, La Tène) comme sont les Celtes aient attendu de rencontrer des pasteurs Vascons pour établir leur système de numération vigésimal, qui existe chez des peuplesdu monde entier qui n’ont pas eu de contactsentre eux. Certains ont pensé même à l’inverse que le hogei basque « vingt» ressemblait à l’ugent celtique ou uigenti latin. Ce qui semble vraisemblable c’est que les Basques comptèrent comme de très nombreux peuples dans le monde d’abord en base cinq, six « sei» est un emprunt indo-européen en basqueet comme de nombreuses langues les chiffres au delà de six ont été construits à rebours 10- 1 : bedera+atzi, bederatzi « neuf, 10-2 : zor+ atzi , zortzi « huit », 10 tout en dessous : zazpi « sept ».

20La diffusion du basque en Afrique du Nord est peu probable, mais il se peut que par l’intermédiaire de l’ibère avec lequel le basque fût en contact, des influences chamito-sémitiques aientpu agirsur l’euskara. Rappeler le peuplement berbère de l’Andalousie, comme le font les auteurs,n’estpas une hypothèse c’est une réalité. Quant aux Berbères blonds aux yeux bleus cités dans l’article, nul besoin de Vascons pour expliquer cette origine, l’histoire nous raconte comment les Vandales germaniques s’établirent en Afrique du Nord. D’ailleurs bien des Berbères sont plutôt mulâtres ou noirs comme les Touaregs ou Targui; d’où le danger de confondre, races, langues et civilisations.

21Les auteurs n’insistent pas sur une éventuelle influence de l’hébreu sur le basque, échod’une lointaine linguistique qui faisait dériver toutes les langues de l’hébreuà cause de la Bible et du mythe de Babel. Même si ce travail comporte quelques indications sures, nous ne pouvons suivre les auteurs dans leur trajet de linguistique-fiction. Certes il est excitant pour un linguiste de rechercher quelles langues parlaient les agriculteurs pré-indoeuropéens mais ne faut-il pas parfois reconnaître que nous n’avons pas assez d’éléments pour les décrire, tout au plus peut-on poétiquement les imaginer?

22« L’épopée du génome basque ». Par Elisabeth Hamel et Peter Foster, généticien, in Pour la Science n° 299, septembre 2002, pp 30-33

La première illustration avec des jeunes pelotaris bien que folklorique nous change un peu de ces portraits de vieux basques dont le menton rejoint les lèvres faute de prothèse dentaire et de vieillards choisis le plus ridés possible pour démontrer l’ancienneté des Basques : ces dernières utilisations firent protester Jean Haritschelhar, président de notre Académie.

23Le sous-titre de l’article est impressionnant « les trois quarts des Européens descendraient des Basques préhistoriques » Heureusement qu’il est écrit au conditionnel. La découverte du génome humain est récente et il me semble très risqué de suivre un génome basque. La démonstration génétique de l’équation Européens = vascons est très prématurée. Cette génétique est d’autant plus gênante qu’elle fait remonter les Basques localement aux glaciations, il y a 20.000 ans or apparemment l’archéologie, pour le moment, ne date notre arrivée dans les Pyrénées que de 5 à 6.000 ans. Nous ne sommes pas totalement, ni peut-être nullement des descendants des Cro-Magnons. Les datations génétiques me semblent pour l’instant en contradiction avec les datations chimiques en effet dans cet article page 33 l’on date l’arrivée des Indiens aux Amériques il y’a 25.000 ans or les restes archéologiques de leurs civilisations remontent à 45.000 ans au Brésil. Ces conclusions à partir de deux éléments originaux d’ADN mitochondrial me semblent un peu hâtives. L’ARN mitochondrial est celui qui se conserve le mieux dans le squelette et particulièrement dans les dents, mais on sait qu’il ne peut être que d’origine maternelle. Il manque les informations que donneraient l’ADN nucléaire des chromosomes paternels.

24Ce qui me gêne pour faire remonter les Vascons vers l’Allemagne c’est la confusion entre la diffusion de la civilisation franco-cantabrique qui aurait pu se faire sans migrations de populations ; d’ailleurs la carte (page 33) de cette migration vasconne = Cro_Magnon est la même que celle que donna le professeur Leroi-Gourhan pour la civilisation franco-cantabrique. Nous avons, pourtant, sous nos yeux des exemples d’adoption de civilisations sans migration étrangère, c’est le cas de la Chine matériellement occidentalisée mais culturellement et physiquement identique.

25La seule chose que la génétique, associée à l’archéologie, peut affirmer c’est qu’il est probable que les envahisseurs indo-européens (I.E.) n’ont apporté que 25 % des gênes de la population actuelle, car lorsque ces orientaux arrivèrent, l’Europe occidentale était bien peuplée d’agriculteurs. Le mouvement amorcé par les Indo-européens il y a 4.000 ans fut un succès dû à leur supériorité matérielle et non numérique ; Souvent même en Gaule les Celtes ne constituèrent que les deux ordres supérieurs de la noblesse et du clergé, mais en 400 ans ils celtisèrent les 2/3 du territoire actuel de la France, que les Romains, sans peuplement important, romanisèrent dans le même temps.

26Pour nous démontrer la vasconnitude du peuplement européen on nous parle d’un ADN mitochondrial vascon que l’on retrouverait en quantité décroissante du Pays Basque vers l’Allemagne (p.32) Qu’adviendra t-il si l’on trouve le même ADN en Australie, en Papouasie ou dans la Cordillère des Andes ? De même que pour la fréquence du groupe sanguin O ou du facteur Rhésus négatif, on a pu la constater ailleurs dans le monde, dans des isolats, là où les Vascons n’ont jamais mis les pieds. L’hypothèse vraisemblable est celle d’une meilleure conservation de mutations d’ADN pré-V ou post-V dans des populations d’isolats ethniques, Basques, Berbères, Ecossais, Indiens d’Amazonie, Mayas, ou autres.

27A la lecture de ces deux articles nous dirions volontiers que si tous les Européen ne sont pas des Basques ou Vascons, tous les Basques, par contre, sont encore européens. Toutefois, il faudrait définir ce qu’est un basque : euskaldun celui qui parle la langue ? Entre la génétique un peu hâtive du second article et le caravansérail linguistique du premier il faudrait rappeler qu’il n y a pas de mystère basque, qu’il faudrait éviter les deux écueils d’une bascophobie agressive ou d’une bascophilie exaltée. La seule réalité protohistorique est l’existence, pendant quelques millénaires d’une civilisation nord et sud pyrénéenne entre la Garonne et l’Ebre et, à une certaine époque, une parenté des langues des peuples de cette civilisation, au-delà c’est la jungle des hypothèses.

28Nous répéterons encore qu’il ne faut pas confondre langue et peuplement, mais aussi que des convergences n’impliquent pas une parenté ou un échange quelconque de vocabulaire. L’essentiel d’une langue est sa grammaire et là aussi soyons prudents : les cerveaux humains et leurs réseaux neuronaux sont sur le même modèle. Les différences ou les convergences de langue proviennent du choix d’un système linguistique. Ainsi les langues monosyllabiques, sans contact les unes avec les autres, (chinois, langues africaines) limitées dans la production de mots, utilisent le même système des tons qui permettent de donner à la même syllabe des significations variées. Par contre des langues agglutinantes comme le basque, le finnois, le hongrois, le turc, le japonais ou le coréen, ayant choisi la même modèle linguistique ont trouvé parfois les mêmes solutions grammaticales.

29Ce qui est dangereux dans les études étymologiques de vocabulaires c’est de comparer des formes anciennes et actuelles, des toponymes déformés par l’usage des habitants des localités (Idiazabal en basque devenu Izal) Lorsque l’écriture fixa les toponymes ils étaient souvent dénaturés. Nous ne voyons pas pourquoi l’allemand Ybbs serait Ibaso, Auer Ur ou Ivry Ibar. Produit d’un enthousiasme un peu rapide les deux articles apportent quelques données exactes que nous avons signalées, mais se lancent sur la piste glissante des étymologies, piste qui mène ces audacieux sportifs jusqu’à l’arrivée en linguistique-fiction.

30Quant aux conclusions de l’étude génétique elles me paraissent très prématurée et le « suivez-moi génome » à la mode, pas très sérieux ; il faudra bien résoudre les contradictions fréquentes entre la génétique des populations préhistoriques, et des données de datations des civilisations. Les mutations mitochondriales ne peuvent être qualifiées de vasconnes tant que l’on n’aura pas démontré quelles ne se sont produites dans d’autres isolats génétiques dispersés sur tous les continents. C’est aussi la prudente opinion du Docteur Baudouaire, hématologue de l’Hôpital de Bayonne.

31La voie est ouverte pour des études qui au cours du siècle apporteront quelques lumières sur les Basques, sans donner une clef, une solution définitive que de nombreux chercheurs étrangers bascomanes ont cru trouver dans le monde entier.

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Pour citer cet article

Référence papier

Txomin Peillen, « « Le Vascon première langue d’Europe » par Elisabeth Hamel, journaliste et Theo Vennemann, linguiste. Pour la Science , N° 299, septembre 2002, pages 24-28 »Lapurdum, 14 | 2010, 163-168.

Référence électronique

Txomin Peillen, « « Le Vascon première langue d’Europe » par Elisabeth Hamel, journaliste et Theo Vennemann, linguiste. Pour la Science , N° 299, septembre 2002, pages 24-28 »Lapurdum [En ligne], 14 | 2010, mis en ligne le 15 septembre 2014, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/lapurdum/2296 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lapurdum.2296

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Auteur

Txomin Peillen

IKER (UMR 5478) & UPPA
txo.peil@univ-pau.fr

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