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Le Commentaire de Beatus à l'Apocalypse dans le manuscrit Vit. 14,1 de la Biblioteca Nacional de Madrid

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Mireille MENTRÉ

Le Commentaire de Beatus à l'Apocalypse dans le manuscrit Vit. 14,1 de la Biblioteca Nacional de Madrid

Parmi les copies illustrées d'exégèse réalisées en Occident au haut moyen âge, un ensemble particulièrement riche est constitué par le groupe des manuscrits dits « Beatus », qui transcrivent, du Xe au xine s., dans le domaine ibérique, le Commentaire à l'Apocalypse écrit par Beatus de Liébana au vme s. Il en subsiste, du Xe s., huit manuscrits1 et trois fragments2. Le texte a fait l'objet d'une édition critique, par Henry Arthur Sanders, mettant en relief les trois étapes de la rédaction de Vin Apocalipsin3. Le répertoire inconographique a été inventorié par Wilhelm Neuss, qui en déduit un classement des manuscrits en trois familles4. On voudrait ici, après avoir présenté brièvement l'auteur et le contenu du Commentaire, dans sa première version (776), examiner, parmi les manuscrits qui transmettent ce texte, celui qui est, selon toute vraisemblance, le plus ancien conservé.

Beati in Apocalipsin Libri Duodecim (776)

Beatus fut, à la fin du vine s., moine et peut-être abbé5 du monastère de San Martin (devenu plus tard Santo Toribio) de Liébana, monastère fondé par Alfonso Ier (739-757)6 ; il avait là une riche bibliothèque7; il y accumula des notes de lecture, et constitua un amalgame de quasi tous les commentaires qui avaient été écrits jusqu'alors sur l'Apocalypse, principalement les commentaires latins; il en tira un développement suivi, imprégné de la doctrine des Conciles8 et nourri de la réflexion des Pères de l'Église : Beatus donne dans sa Préface une liste des sources de son ouvrage : Quae... a Sanctis Patribus exflorata reperi in hoc libello indita sunt..., his auctoribus, id est Jheronimo9,

1. vSan I,orenzo de El Escorial, Monasterio, Real Biblioteca, & II 5 ; Gérone, Museo Diocesano, 7 ; Madrid, Real Academia de Historia, 33; Madrid, Archivo Histôrico Nacional, 1240; Madrid, Biblioteca Nacional, Vit. 14,1; New York, Pierpont Morgan Iyibrary, 644; Seo de Urgel, Museo Diocesano, 26; Valladolid, Biblioteca Santa Cruz, 390.

2. Madrid, Vit. 14, 2 (ff. 1-5); Santo Domingo de Silos, Abadla, Biblioteca (r fol.); Saragosse, collection privée (1 fol. 1/2).

3. Beati in Apocalipsin Libri duodecim, éd. H. A. Sanders, Rome, 1930 (sera cité en abrégé : Sanders).

4. W. Neuss, Die Apokalypse des Heiligen Johannes in der altspanischen und altchristlichen Bibelillustration, 2 vol., Bonn/Munster,

1931-

5. J. Marqués Casanovas, El ambiente de Beato, dans Sancti Beati a Liebana Codex Gerundensis, 2 vol., Lausanne, 1962, 1. 1, p. 30-32.

6. Iy. Sànchez Belda, Cartulario de Santo Toribio de Liébana, Madrid, 1948, p. t-ltii.

7. Z. GARCtA Villada, Metodologia y critica histôrica, Madrid, 1921, p. 44; Id., La vida en los escritorios espanoles médiévales, dans Conferencias..., Madrid, 1926, p. 5.

8. Beatus cite in extenso, par exemple, le Symbole de Nicée (Sanders, p. 151), tel qu'il était lu dans la Péninsule depuis le VIIIe Concile de Tolède (649) [Mansi, X, 1239]; cet usage sera adopté peu après en Occident (Baroxius, ad ann. 809).

9. I,e prologue du livre I (Sanders, p. 4), que Beatus donne comme étant de saint Jérôme, se trouvait déjà dans Victorinus de Pettau, Scolia in Apocalipsin (P.L., Suppl. I, 102). Dans un autre passage, Beatus cite Victorinus comme source, précisément, de Jérôme (Sanders, p. 4). I,es emprunts à saint Jérôme sont nombreux et peu nets dans Beatus; la question est rendue plus complexe par les problèmes d'attribution. B. I<ambert, Bibliotheca Hieronymiana, La tradition manuscrite des œuvres de saint Jérôme, 4 vol., Ifi. Haye, 1969/72.

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