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Recherches sur la sculpture romane en Navarre et en Aragon (suite)

[article]

Année 1964 7-27 pp. 313-332

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Page 313

MÉLANGES Recherches sur la sculpture romane en Navarre et en Aragon

V - Estella

Ou s'étonnera peut-être de voir donner à cette nouvelle série de recherches une base relativement étroite tendant à lui conférer plus ou moins le caractère d'une monographie. Le risque, si risque il y a, se trouve atténué du fait de la densité exceptionnelle des sujets d'étude dans une ville assurément modeste mais à laquelle les circonstances historiques ont procuré, en un moment donné, une importance non négligeable. Les incidences sur les arts plastiques ont suivi une évolution parallèle, de telle sorte qu'on se trouve en présence, non seulement d'un rassemblement remarquable d'œuvres d'art, mais aussi d'un foyer à la fois réceptif et créateur qui tient une place appréciable dans l'histoire de la sculpture romane en Espagne.

Quiconque a vu Hstella garde le souvenir d'une petite ville navarraise charmante, étirée au long du rio Kga, dans une vallée fertile, environnée de hautes collines. Une invraisemblable bigarrure minéralogique donne aux sols cultivés ou aux escarpements rocheux des tons roux, rosés ou pourpres d'une richesse rarement atteinte. Les opinions varient quant à l'origine de l'agglomération primitive. Certains auteurs la feraient remonter à une époque antérieure à la conquête romaine, très portés à voir, dans la route qui, parallèlement à la rivière, constitue l'axe urbain, une ancienne voie romaine venant de l'antique Pompaelo (Pam- pelune)1. Cependant, tout le monde s'accorde pour constater une véritable renaissance de la vie urbaine à partir de la fin du xie siècle sous l'impulsion de Sanche Ramirez, roi d'Aragon et de Navarre. Estella fournit alors, vers 1090, un exemple entre beaucoup d'autres de peuplement urbain systématique, alimenté tout spécialement par l'installation d'éléments français, les Francos. M.J.M. Lacarra à qui Estella, sa ville natale, est particulièrement chère, a relevé, pour les XIe et xnu siècles, des noms de personne d'origine française. Des vocables d'églises tels que Nuestra Serïora del Puy, Nuestra Senora de Rocamador, San Martin de los Francos sont aussi éloquents à ce point de vue2. Tout ceci est inséparable du développement du pèlerinage de Galice et de l'organisation, tout au long de ce courant animé par un monde en mouvement, de structures fixes équipées militairement, déinographiquenient et spirituellement à la fois pour le favoriser et en profiter. Kstella était peut-être, dès avant 1090, la première agglomération notable à l'ouest de Puente la Reina, petite ville développée — sinon fondée — la même année, au point de rencontre du double itinéraire venant du Somport par Jaca et de Ronce vaux par Pampelune, là où il faut franchir le rio Arga. vSous l'impulsion première donnée par Sanche Ramirez, elle allait voir se confirmer cette fonction routière, militaire, économique et religieuse. Si tant est que la vallée de l'Ega ait été déjà remontée par une voie romaine, cette artère allait devenir le tronçon urbain du célèbre camino fruncès des pèlerins de Compostelle. Des forteresses furent aménagées au flanc des pentes qui dominent la rive droite du rio Kga. Au long de la route, la rua, on allait voir s'échelonner des églises, San Sepulcro qui ne conserve plus que de pauvres parties romanes incorporées à une assez importante reconstruction gothique à programme sculpté, bien en vue en bordure de la voie maîtresse, San Martin de los Krancos déjà citée, San Pedro de la Rua au nom très évocateur, tournant, elle aussi, son entrée principale vers la route, enfin, plus haut sur les pentes,

1. J. Iî. Cirlot, Navarra, Barcelone, s.d. (Guias artïsticas de Espana), p. 116.

2. J. M. IyACARRA, El desarrollo urbano de las ciudades de Navarra y Aragon en la edad média, dans « Pirineos <>, 1950, étude accompagnée d'un plan ; Iy. Vaz^i'ez de Parga, J. M. L,acarra, J. Uria, Peregrinaciones a Santiago, Madrid, t. I, 1948, p. 472; t. II, 1949, p. 133-140, également avec un plan de la ville.

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