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Remarques sur les mélodies goliardiques

[article]

Année 1964 7-27 pp. 257-278
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A. MACHABEY Sr.

Remarques sur les mélodies goliardiques

II y a quelques années j'avais, au Centre d'Études supérieures de Civilisation médiévale, en un tableau largement brossé, exposé les principaux éléments de la lyrique musicale entre le Xe et le xne siècle1. L,es chansons médiolatines comme celles du manuscrit de Cambridge ou du ms. Buranus de Munich n'y avaient obligatoirement bénéficié que d'une place restreinte. Je vais donc revenir sur ces personnages de l'époque romane qu'on qualifie « goliards » ou « vagants », mais pour en étudier les mélodies, à l'exclusion des problèmes historiques et philologiques supposés familiers aux romanistes.

Ces mélodies sont à la vérité peu connues et de l'ordre d'une cinquantaine environ, mais on pourrait dire de chacune d'elles qu'elle est un prototype, assez significatif pour prendre place à côté des meilleures chansons d'un Marcabru ou d'un Blondel de Nesle, et leur ensemble constitue un corpus d'une grande unité qu'il est nécessaire d'intégrer à la lyrique musicale romane si l'on désire avoir de cette dernière une idée complète.

L,es chansons communément dites goliardiques sont de la même veine que celles des troubadours et des trouvères ; les médiévistes leur accordent même, au fur et à mesure qu'ils les connaissent mieux, un rôle de plus en plus important dans le développement de la lyrique médiévale, car ils estiment que certaines chansons latines des xie et xne siècles ont exercé une influence appréciable sur la poésie courtoise de langue d'oc, de langue d'oïl et de langue allemande.

Ce n'est pas que ces textes aient été ignorés de nos prédécesseurs ; il suffit de rappeler que, dès 1556, Flacius Illyricus, alias Francowitz, tirait des Carmina Burana et de certains mss. du xme siècle un recueil de poèmes dont il disait qu'ils avaient été composés trois cents ans auparavant et que certains d'entre eux étaient chantés soit à une, soit à deux, soit à trois voix ; ce qui est vérifié par les mss. qui subsistent encore et qui sont précisément ceux dans lesquels Francowitz a puisé2. Depuis le xvie siècle, une abondante littérature a été consacrée à la poésie des goliards qu'on appelle aussi, surtout en Allemagne, les vagants, mais les mélodies qui supportent leurs vers n'ont été que très rarement étudiées, et aujourd'hui encore leur transcription systématique est à peine commencée.

I/édition encore inachevée des Carmina Burana, par Hilka et Schumann, qui repose sur plus de

1. Ces conférences, prononcées en 1955, ont été publiées en 1959, sous le titre : Introduction à la lyrique musicale romane, dans les « Cahiers civil, médiév. », t. II, p. 203-211, 283-293. Erratum: p. 207, 1. 28, lire IXe et non xie siècle ; p. 283, 1. 16, lire W. Meyer et non Muller.

2. Sa signature figure même sur l'un d'eux.

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