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Resumen de What Iberian dinosaurs reveal about the bridge said to exist between Gondwana and Laurasia in the Early Cretaceous

José Ignacio Canudo Sanagustín, José Luis Barco Rodríguez, Xabier Pereda Suberbiola, José Ignacio Ruiz Omeñaca, Leonardo Salgado, Fidel Torcida Fernández-Baldor, José Miguel Gasulla Asensio

  • English

    Some Cretaceous dinosaur taxa with a broad enough record on the continents of the northern hemisphere (Laurasia) or in the southern continents (Gondwana) have been interpreted as Laurasian or Gondwanan in origin. The occasional presence of these taxa outside Laurasia or Gondwana respectively has frequently been explained in terms of dispersal from their place of origin by means of land bridges that are indeterminate in location and character. One example of such a dispersal event is provided by the Early Cretaceous dinosaurs of Europe and Africa. Certain European taxa have been interpreted as having their origin in Gondwana. If we regard these presences common to both areas as being the result of a point of communication between Laurasia and western Gondwana or at least of sporadic flows in both directions during the Early Cretaceous, we may opt for dispersal as an explanation.

    It has been assumed that there was an intercontinental bridge between Africa and Europe passing through the archipelago of which Iberia formed a part. This interpretation emerged from the idea that such a bridge existed in the Late Jurassic, explaining the presence of similar ornithopod dinosaurs in Africa and Europe. However, from the end of the Early Jurassic a period of "rift" began on the southern Iberian margin, entailing the formation of a sedimentary furrow with pelagic sedimentation in what is known as the Subbetic zone. Moreover, the differences in the observed dinosaur fauna between western Gondwana and the Iberian Peninsula in the Neocomian can be explained as the result of endemism and regional extinctions. The archipelago that formed the Iberian plate was Laurasia's closest continental mass to Gondwana during the Neocomian, yet there was still a separation of several hundred kilometres of open ocean without islands. Such a barrier would seem difficult for dinosaurs to overcome. As such, we lack proof of communication between the two supercontinents via Iberia during the Neocomian.

    The situation appears to change in the Barremian-Aptian transition. Some of the taxa present in the Hauterivian-Barremian of Europe are recorded in Gondwana from the Aptian onwards. This can possibly be explained in terms of the more complete record that exists, but it cannot be ruled out that a communication was established between Gondwana and Laurasia at the end of the Barremian. For the time being, we lack geological support for this bridge in Iberia, yet it might be located in Apulia, where there is a great development of shallow-shelf carbonates with dinosaur remains from the period in question.

  • français

    Quelques taxons de dinosaures avec un registre suffisamment étendu sur les continents de l'Hémisphère nord (Laurasie) ou sur ceux du Sud (Gondwana) ont été interprétés comme ayant des affinités laurasiatiques ou gondwaniennes. La présence occasionnelle de ces taxons en dehors de la Laurasie ou du Gondwana respectivement a souvent été expliquée en termes de dispersion depuis le lieu d'origine à partir de ponts continentaux dont la localisation et le caractère sont indéterminés. Un exemple de ceci est la connexion géographique entre l'Europe et l'Afrique au cours du Crétacé inférieur. Certains dinosaures présents en Europe au Crétacé inférieur ont été interprétés comme ayant une origine gondwanienne. On considère que leur présence commune sur les deux masses continentales est le résultat d'un point de communication entre la Laurasie et le Gondwana occidental ou au moins de flux sporadiques dans les deux sens durant le Crétacé inférieur, avec le choix d'une des possibles explications paléobiogéographiques de ce phénomène: la dispersion des animaux à partir de leur centre d'origine.

    Le point de départ est que l'existence d'un pont intercontinental entre l'Afrique et l'Europe, passant par l'archipel dont faisait partie l'Ibérie. Cette interprétation est née de l'idée classique qu'un tel pont existait depuis le Jurassique supérieur, expliquant la présence de dinosaures ornithopodes semblables en Afrique et en Europe. Néanmoins, dès la fin du Jurassique inférieur débuta une période de "rift" dans la marge sud de l'Ibérie, ce qui provoqua la formation d'un sillon sédimentaire avec des dépôts pélagiques dans ce qui correspond maintenant à la Zone subbétique. La fin de cette phase de "rift" et le début du "drift" ont probablement eu lieu durant le Jurassique supérieur. De plus, les différences observées entre la faune de dinosaures du Gondwana occidental et celle de la Péninsule ibérique au Néocomien peuvent être expliquées comme étant le résultat d'endémismes et d'extinctions régionales. L'archipel formé par la plaque ibérique était la masse continentale laurasiatique la plus proche du Gondwana durant le Néocomien, même si, d'après les reconstructions paléogéographiques, il existait encore une séparation de plusieurs centaines de kilomètres de mer ouverte sans île. Une telle barrière aurait été difficilement franchissable par des dinosaures. De plus, il n'y a pas de preuves d'une communication entre les deux supercontinents via l'Ibérie durant le Néocomien.

    La situation paraît avoir changé durant la transition Barrémien-Aptien. Certains taxons présents dans l'Hauterivien-Barrémien d'Europe sont également connus à partir de l'Aptien sur le Gondwana. Ceci pourrait être expliqué à partir d'un registre fossile plus complet, mais une communication dès la fin du Barrémien entre le Gondwana et la Laurasie ne peut pas être écartée. Pour l'instant, il n'y a pas de données géologiques pour appuyer l'existence de ce pont continental ibérique et celuici aurait pu être situé en Apulie, où se développent de grandes plates-formes carbonatées avec des restes de dinosaures pour la période en question.


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