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II. Étude anthropologique

[article]

La grotte sépulcrale des Barbilloux (Sainl-Aquilin, Dordogne)

Année 1980 23-1 pp. 177-181
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LA GROTTE SÉPULCRALE DES BARBILLOUX (Saint-Aquih'n, Dordogne)

II

ÉTUDE ANTHROPOLOGIQUE

par André GILBERT et Raymond RIQUET

L'état des ossements soumis à notre examen ne favorise guère une étude approfondie et ceci pour deux raisons principales : la fragmentation et la crémation.

La fragmentation atteint un tel degré qu'il s'est révélé impossible de reconstituer un seul os long et à fortiori un seul crâne à l'exception de celui qui a été trouvé à part et dont l'ancienneté pourrait, de ce fait, se voir mise en doute. Heureusement les caractères archaïques de cette tête confortent l'hypothèse de son antiquité. Reconnaissons en outre qu'il restait quelques os longs quasi intacts.

La crémation, le plus souvent partielle, dont nos matériaux furent victimes dans la proportion d'un tiers, a déformé d'assez nombreuses pièces et fragilisé les autres. Au sujet de cette crémation il faut apporter quelques réserves et se garder d'une comparaison trop étroite avec les coutumes propres aux Champs d'Urnes et aux tumulus hallstattiens. Dans ces derniers cas les cendres l'emportent de beaucoup sur les fragments osseux et ces derniers grisâtres, écailleux et enroulés attestent une combustion beaucoup plus poussée. Les os superficiellement brûlés, comme à Eybral (Dordogne) ou à Belcaire (Aude),

autres sépultures collectives de la même période que Barbilloux évoquent non pas tant la crémation que l'usage d'un bûcher éphémère à destinée utilitaire : assainissement, destruction de garnitures de protection des cadavres, etc. On pourrait allonger considérablement la liste des exemples. Il y a quarante ans, Arnal et Louis se préoccupaient déjà de cette question.

Dénombrement de la population

Nous nous sommes évidemment fondés sur les os dont les débris prêtent le moins à la confusion. Dans le cas présent ce ne sont ni les temporaux, ni les symphyses mandibulaires, ni les astragales qui nous ont donné les meilleurs résultats mais les diaphyses fémorales : 23 gauches et 15 droites. Il y avait donc au moins 23 inhumés aux Barbilloux mais il faudrait se garder de dépasser trop largement ce minimum de plus de deux ou trois unités. La discordance entre le nombre des fémurs gauches et celui des droits n'a pas à susciter d'inquiétude. C'est un fait habituel dont certains se sont inspirés pour savoir si les morts reposaient sur le côté droit ou le côté

Gallia Préhistoire, Tome 23, 1980, 1.

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