Faisant un compte rendu détaillé du projet mis en oeuvre depuis dix ans par le WMF pour la protection de Preah Khan, l'auteur souligne comment le projet respecte la symbiose entre architecture et nature. La jungle a été domptée pour mettre en valeur l'architecture, mais l'effet actuel n'a jamais été recherché à l'origine. A Preah Khan comme à Angkor, il n'existait aucune directive applicable à la conservation du site à l'époque où le WMF a commencé ses travaux. Il a cependant été décidé de laisser Preah Khan partiellement en ruine � décision qui a limité les travaux de consolidation et de conservation sur les structures découvertes en l'état. L'article décrit avec minutie les diverses techniques spécialisées de réparation et de consolidation appliquées par l'équipe pour conserver et valoriser les structures de Preah Khan. Grâce à ce mode de restauration, 75% des édifices ont gardé leur aspect initial. S'ils avaient été démolis et reconstruits, la patine du temps révélatrice de la continuité historique, et essentielle pour Preah Khan, aurait disparu.
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