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Resumen de La férule et le galon. Réflexions sur l'autorité du premier degré en France des années 1830 à la guerre de 1914-1918

J.F. Chanet

  • La comparaison de l�instituteur et du sous-officier, tous deux détenteurs de ce que l�article propose d�appeler une « autorité du premier degré », dans la France du XIXe siècle, vise à éclairer quelques traits du double consentement à la règle démocratique et à la discipline patriotique. Avant 1880, la position subalterne de l�un et de l�autre se traduit par des conditions d�existence peu attractives, une image peu flatteuse et un recours fréquent à la brutalité dans les relations quotidiennes avec les élèves comme avec les recrues. L�examen de conscience qui suit la défaite de 1870-1871 et la Commune fait exprimer des attentes contradictoires. On veut que l�armée devienne une école pour la nation mais on souhaite que les maîtres d�école soient autre chose que des sous-officiers instructeurs. Ils doivent veiller à l�éducation morale et civique des enfants du peuple sans oublier que, pour la plupart, ceux-ci seront un jour soldats. Si l�obligation scolaire permet d�achever un processus d�alphabétisation auquel l�armée a pris part et qu�elle continue à contrôler dès le conseil de révision, l�appel d�une part grandissante de la jeunesse masculine pour un service d�une durée raccourcie ajoute aux fonctions de relais des sous-officiers, chargés aussi bien de la première initiation technique des recrues que d�un « rôle social » complémentaire de celui des officiers. La Grande Guerre montre la solidité de cette pédagogie nationale et en même temps l�affaiblit. Les instituteurs contesteront plus nombreux après 1918 qu�avant 1914 cette fonction idéologique et sociale de l�autorité, trait d�union entre l�école et la caserne à l�usage des classes pauvres


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