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Quelques aspects de l'iconographie des vingt-quatre Vieillards dans la sculpture française du XIIe s.

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MÉLANGES

Quelques aspects de l'iconographie des vingt-quatre Vieillards dans la sculpture française du XIIe s.

Les routes de pèlerinage, les mouvements monastiques de Gluny et d'autres, les traditions régionales, tout cela est admis comme forces dominantes dans la formation et le développement de la sculpture monumentale romane1. Cependant certains aspects spécifiques dans le poids respectif de ces influences restent toujours sujets à controverse2.

Nous nous proposons dans cet article l'examen d'un de ces aspects complémentaires, touchant aux conditions historiques, qui a influencé la cristallisation de la sculpture romane dans certaines zones particulières.

Pendant la première moitié du xne s. , les conditions sociales, politiques et religieuses étaient comparables dans le royaume latin de Jérusalem, le royaume normand de Sicile, la France du Sud et le nord de l'Espagne (les deux versants des Pyrénées). Dans ces aires géographiques, la confrontation entre le monde chrétien et le monde islamique était très vive. Cependant, si les chrétiens vivaient sur l'idée de la guerre sainte perpétuelle contre les Infidèles, l'affrontement, en réalité, n'était pas continuel ; certaines époques et certains lieux en furent même entièrement préservés, comme par exemple la Sicile. La coexistence s'exprimait dans des domaines variés, depuis les relations commerciales jusqu'aux échanges intellectuels, comme à la cour de Roger II3 ou à l'école de Tolède4.

Un autre facteur intéressant est la présence dans ces régions de populations non catholiques, tels les fidèles des Églises orientales dans le royaume latin de Jérusalem5, la communauté gréco-byzantine de

1. É. Mâle, L'art religieux du XIIe s. en France, Paris, 1940 ; — id., Les influences arabes dans Vart roman, « Rev des Deux Mondes », 1923, nov., p. 311-343 ; — A. Kingsley Porter, Romanesque Sculpture of the Pilgrimage Roads Boston, 1923 ; — id., Spanish Romanesque Sculpture, New York, 1969 (1928) ; — J. Evans, Cluniac Art ofthe Romanesque Period, Cambridge, 1950 ; — P. Deschamps, French Sculpture of the Romanesque Period, Eleventh a. Twelflh Cent., New York, 1972 ; — id., Notes sur la sculpture romane en Languedoc et dans le nord de VEspagne, « Bull, monum. », LXXXII, 1923, p. 305-351 ; — M. Aubert, La sculpture française du moyen âge et de la Renaissance, Paris, 1926 ; — K. J. Conant, Carolingian and Romanesque Architecture, 800-1200, Londres, 1973.

2. A. Kingsley Porter, Spain or Toulouse? and Olhers Questions, « Art Bulletin », VI, 1924, p. 3-25 ; id., Leonesque Romanesque and Southern France, ibid., VIII, 1926, p. 235-250 ; — M. Schapiro, From Mozarabic to Romanesque in Silos, ibid., XXI, 1939, p. 313-374 ; — M. Durliat, L'art roman en France. État des questions, « Anuar. estud. mediev. », V, 1968, p. 609-625 ; — id., L'art roman en France, « Journ. des savants », 1972, p. 114-128 ; — id., L'art roman en Espagne, Paris, 1969 ; — G. Gaillard, Les débuts de la sculpture romane espagnole; Leôn, Jaca, Compostelle, Paris, 1938.

3. E. Caspar, Roger II (1105-1154) und die Grùndung der normanisch-sizilischen Monarchie, Darmstadt, 1963 (Innsbruck, 1904) ; — E. Kitzinger, The Mosaics in the Capella palalina in Palermo, «Art Bulletin», XXXI, 1949, p. 269-292 ; — CD. Sheppard, Jr, Iconography ofthe Cloister of Monreale, ibid., p. 159-169 ; — O. Demus, The Mosaics of Norman Sicily, Londres, 1949 ; — E. Kitzinger, The Mosaics of Monreale, Palerme, 1960.

4. F. Heer, The Médiéval World: Europe 1100-1350, Londres, 1962, p. 231-257.

5. J. Prawer, The Latin Kingdom of Jérusalem: European Colonialism in the Middle Ages, Londres, 1972.

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