Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Góngora et la «Comedia nueva» : un témoignage inédit de Francisco del Villar

[article]

Année 1965 1 pp. 245-254
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 245

GÔNGORA ET LA «COMEDIA NUEVA»:

UN TÉMOIGNAGE INÉDIT

DE FRANCISCO DEL VILLAR

Par Jean CANAVAGGIO Membre de la Section Scientifique

Malgré le «retour à Gôngora» et le renouveau des études gongorines, tout un secteur de l'œuvre du poète cordouan demeure pratiquement ignoré: son théâtre. Il est vrai que, des trois comedias qui nous sont parvenues, l'une, El Doctor Carlino, est inachevée; une autre, la Comedia Venatoria, n'est qu'une ébauche d'attribution douteuse *; quant à Las Firmezas de Isabela, c'est, avouons-le, une œuvre qui n'est connue que des seuls spécialistes 2.

Notre propos n'est pas d'entreprendre une réhabilitation de ce théâtre* Mais, quelle que soit sa valeur intrinsèque, il pose, nous semble-t-il, un problème d'histoire littéraire qui mérite d'être soulevé. Les comedias de Gôngora sont tombées dans l'oubli: justifié ou non, de quand date cet oubli? Est-il contemporain de l'éclipsé des poèmes majeurs, et devons- nous nous en prendre, une fois de plus, à l'incompréhension du XVIIIe siè" cle? Ou bien, ne faut-il pas plutôt penser que, née dans l'indifférence» la production dramatique gongorine a sombré dès son apparition?

Pour tenter de répondre à cette question, il nous faut évidemment faire appel au témoignage des contemporains. Or, les deux jugements que nous avons conservés se trouvent être contradictoires. L'un, fort élogieux, est celui que porte sur «las nunca tan bien escritas Firmezas de Isabela», l'anonyme auteur de Y Escrutinio: «comedia, nous dit-il, de los mas proprios, lucidos y elegantes versos que las edades han visto represen- tar en el teatro del mundo, desde su principio hasta hoy, y su traza ejecutada y guardada con todo el rigor de la (sic) arte» 3. L'autre, en re-

1 V. Gôngora, Obras complétas, edit. Mille Giménez, Madrid, 1956, pp. 1.191-1.193.

2 II n'existe pas, à notre connaissance, d'étude particulière consacrée au théâtre de Gôngora. Consulter, à défaut, Miguel Artigas, Don Luis de Gôngora y Argote, Madrid, 1925, p. 283 et Dâmaso Alonso, Gôngora y el Polifemo, Madrid, Gredos, 1961, t. I, pp. 444-452. — En ce qui concerne la chronologie de ce théâtre, Las Firmezas de Isabela et El Doctor Carlino sont respectivement de 1610 et 1613.

3 Escrutinio sobre las impresiones de las obras poéticas de Don Luis de Gôngora, fol. 189.

Ce texte a été réédité pour la première fois par Foulché-Delbosc: v. Note sur trois

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw