Xavier Philippe, Vincent Meyer, Jean-Denis Culié
Artiste, artisan, patron, écrivain ou encore penseur socialiste, William Morris a eu mille vies. Toutes auront eu en commun la poursuite d’un seul et même objectif, faire de la beauté la force motrice du travail. Ainsi, en tant que chef d’entreprise, William Morris conservera cette ambition dans la conduite des ateliers qu’il fondera et dirigera. L’objet de cet article est donc de mettre en exergue l’originalité de la pensée managériale de William Morris, en montrant en quoi elle apporte une réponse esthétique à la manière de concevoir et d’organiser le travail. En s’appuyant sur une démarche méthodologique appliquée aux recherches historiques en gestion, les auteurs montrent que la pensée managériale de William Morris peut être vue comme une organisation esthétique du travail qui repose sur trois impératifs : la beauté, l’utilité manifeste et la qualité.
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