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Resumen de La depuración de la enseñanza y del cuerpo docente en el norte de África a partir del 17 de julio de 1936: Protectorado español de Marruecos, Ceuta y Melilla, y su alcance en Tánger, Protectorado francés de Marruecos y Argelia colonial

María Isabel García Lafuente

  • español

    Hasta ahora, apenas se había hablado de esta mecánica represiva en los territorios norteafricanos de soberanía y protectorado español. En esta tesis nos centramos en la depuración a la que fueron sometidos el cuerpo docente y la enseñanza, la cual se enmarcó en la depuración general del aparato del Estado. Desde finales del siglo XX se vienen publicando numerosos trabajos de investigación sobre la depuración franquista de la enseñanza en España a partir del golpe de Estado del 17 de julio de 1936. La República también acometió esta labor depuradora para garantizar la lealtad de su funcionariado, pero por su propio devenir en la guerra hizo que fuera rápida y delimitada en el tiempo. Por el contrario, los sublevados emprendieron una depuración total del funcionariado y de la sociedad en general que se desarrolló durante un amplio período y con la finalidad de eliminar a los desafectos del nuevo régimen. De manera expeditiva, Melilla, Ceuta y el Protectorado español de Marruecos fueron ocupados por los militares sublevados, que ejecutaron una represión fulminante eliminando cualquier posible conato de resistencia. La dictadura franquista se instauró desde entonces en el norte de África y, como ya se indicó en las pautas de preparación del golpe, se inició desde los primeros días y siempre bajo órdenes militares, una profusa y exhaustiva depuración de todos los funcionarios y, con ellos, también los enseñantes, alumnos, personal administrativo y subalterno, sin olvidar que de igual forma se depuró la enseñanza privada y la particular. Independientemente de su valía o labor profesional, fueron perseguidas aquellos docentes y otras personas de la enseñanza que se significaron públicamente durante el gobierno de la Segunda República por su militancia en partidos o sindicatos de izquierda, en la masonería o en iniciativas culturales de carácter progresista. En las zonas territoriales limítrofes, la República subsistió prácticamente hasta el final de la guerra. Los consulados españoles de la ciudad internacional de Tánger, del Protectorado francés de Marruecos y de la Argelia francesa permanecieron fieles al Gobierno. Estos territorios se convirtieron entonces en refugio para cientos de republicanos huidos de la represión en la península, de las plazas de soberanía y del Protectorado español. Las escuelas allí existentes dependientes del Estado pasaron por una doble depuración: primero por la republicana y después por la franquista, ésta a partir del reconocimiento del Gobierno de Burgos por Francia y Gran Bretaña en 1939, cuando pasó entonces a controlar las dependencias consulares. Esta investigación nos confirma que la depuración que tuvo lugar en el norte de África se desarrolló según los mecanismos empleados en la península, puesto que los ejecutores y los objetivos fueron los mismos. No obstante, nos muestra que dicha depuración tuvo ciertas particularidades propias del territorio norteafricano colonial, al mismo tiempo que se manifiesta la extrema severidad de las medidas represivas aplicadas por los sublevados -eliminación física, encarcelamiento o exilio- contra los declarados enemigos políticos; una severidad que fue desproporcionada teniendo en cuenta que los rebeldes se hicieron rápidamente con el control de la zona, que apenas hubo oposición al golpe y que no hubo ninguna guerra. En definitiva, esta tesis analiza en detalle el proceso de dicha represión, tanto global como individual, así como su continuación durante años mediante expedientes administrativos de depuración, expedientes de Responsabilidades Políticas, multas, traslados, etc., lo que transformó por completo la enseñanza en un instrumento de adoctrinamiento político y religioso para servir a la difusión de los principios y valores del nuevo régimen vencedor en el norte de África.

  • français

    Depuis la fin du XXème siècle, de nombreux travaux de recherche ont été publiés sur l’épuration franquiste de l’éducation et du milieu enseignant en Espagne à partir du coup d’État du 17 juillet 1936. En réaction au soulèvement militaire, la République a également entrepris une épuration du corps de fonctionnaires afin de garantir sa loyauté au Gouvernement. Cependant, cette dernière fut accomplie de façon plus rapide et plus brève du fait même de l’évolution défavorable des évènements pour le gouvernement. Au contraire, les rebelles ont entrepris une épuration totale du corps de fonctionnaires et de la société en général réalisée sur une période longue avec comme finalité l’élimination des opposants au nouveau régime. Jusqu’à présent, ce mécanisme répressif n’avait guère été étudié dans les territoires espagnols de souveraineté et de protectorat en Afrique du Nord. Dans cette thèse, nous nous concentrons sur la purge du corps enseignant et de l’enseignement, dans le cadre d’une épuration générale de l’appareil d’État. Très rapidement, Melilla, Ceuta et le Protectorat espagnol du Maroc ont été occupés par l’armée rebelle, qui exécuta une répression foudroyante paralysant toute tentative de résistance. La dictature franquiste s’instaura dès lors en Afrique du Nord et, comme les directives de préparation du soulèvement l’indiquent, elle entreprit dès les premiers jours, toujours sous les ordres militaires, une épuration intense et exhaustive de tous les fonctionnaires et, parmi eux, les enseignants, les étudiants, le personnel administratif et subalterne, sans oublier l’enseignement privé et particulier. Indépendamment de leur formation ou de leurs qualités professionnelles, les professeurs et autres professionnels du milieu éducatif qui avaient publiquement signifié pendant la deuxième République leur militantisme dans des partis ou des syndicats de gauche, en franc-maçonnerie ou dans des initiatives culturelles de nature progressiste, ont été persécutés et victimes de représailles. Dans les zones territoriales limitrophes, la République survécut pratiquement jusqu’à la fin de la guerre. Les consulats espagnols de la ville internationale de Tanger, du Protectorat français au Maroc et de l’Algérie française sont restés fidèles au gouvernement. Ces territoires deviendront ensuite un refuge pour des centaines de républicains fuyant la répression depuis la péninsule, les places de souveraineté et le Protectorat espagnol. Les écoles dépendant de l’État y connurent une double épuration : d’abord républicaine puis franquiste, cette dernière commençant à la reconnaissance du Gouvernement de Burgos par la France et la Grande-Bretagne en 1939, entraînant la prise de contrôle des dépendances consulaires espagnoles. Cette recherche confirme que l’épuration qui eut lieu en Afrique du Nord se réalisa sur les mêmes bases que celle qui se déroula dans la péninsule, puisque les exécuteurs et leurs objectifs étaient les mêmes. Cependant, elle exhibe certaines particularités propres au territoire colonial nord-africain, en même temps qu’elle met en évidence que l’extrême sévérité des mesures répressives appliquées – l’élimination physique, l’emprisonnement ou l’exil – contre les personnes accusées d‘être des ennemis politiques, sévérité d’autant plus frappante que les rebelles ont rapidement pris le contrôle de la région, et qu’il n’y eut par conséquent pratiquement aucune opposition au coup d’État et donc pas d’état de guerre. Enfin, cette thèse analyse en détail le processus de cette répression de manière tant globale qu’individuelle, ainsi que sa poursuite pendant des années par le biais de l’ouverture de dossiers administratifs d’épuration, de dossiers des responsabilités politiques, de sanctions économiques, de réassignations de poste, etc., tout un ensemble de mesures qui transforma complètement l’enseignement et ses acteurs en un instrument d’endoctrinement politique et religieux au service de la diffusion des principes et des valeurs du nouveau régime victorieux en Afrique du Nord.


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