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Extended grammar: Malay and the Arabic tradition

    1. [1] Radboud University Nijmegen

      Radboud University Nijmegen

      Países Bajos

  • Localización: Histoire, epistemologie, langage: HEL, ISSN 0750-8069, Vol. 42, Nº. 1, 2020, págs. 13-32
  • Idioma: inglés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Throughout history, a number of languages have achieved the status of learned language, i.e., a language included in the curriculum of an educational system without yielding any communicational benefits. In large parts of the Islamic world, Arabic was (and still is) such a learned language. Acquisition of the learned language took place through the memorization of texts, with instruction and/or translation in vernacular languages. The vernacular languages themselves were not deemed to be in need of grammatical description, which explains why grammars for them were late to be developed. The present paper focuses on Malay, the lingua franca of choice in Southeast Asia for both Muslim missionaries and British and Dutch colonial administrators, while serving as the auxiliary language in the Islamic curriculum. The first grammars of Malay were published by the British and Dutch. Malay grammars written by native speakers did not make their appearance until the nineteenth century. Their main representative is Raja Ali Haji (d. probably 1873). In his "Bustān al-kātibīn", he used the grammatical framework of Arabic grammar for a grammatical sketch of Malay, using in part the Malay terminology that had been developed in traditional education for the study of Arabic grammar and Qurˀānic exegesis.

    • français

      À travers les siècles certaines langues ont fonctionné comme des langues savantes, c’est-à-dire des langues enseignées dans les écoles pour leur valeur culturelle intrinsèque, mais sans pour autant constituer une langue de communication. Dans le monde islamique, l’arabe a longtemps servi comme langue savante, dont l’acquisition se faisait sous la forme de mémorisation de textes joints à leur traduction dans la langue vernaculaire, qui servait comme langue d’instruction dans les écoles. Dans le présent article, nous prenons comme point de départ la position de l’arabe en Asie du Sud-Est, où le malais, tout en fonctionnant comme langue d’instruction dans les écoles, fut choisi par l’administration coloniale comme langue intermédiaire dans sa communication avec la population indigène. Par conséquent, ce furent les Anglais et les Néerlandais qui publièrent les premières grammaires de cette langue vernaculaire, composées dans le cadre de la linguistique européenne. Les premières descriptions du malais fondées sur un modèle linguistique arabe n’apparurent qu’à la fin du XIXe siècle. Le représentant principal de cette tradition linguistique est Raja Ali Haji (m. probablement en 1873). Dans son traité Bustān al-kātibīn, il emprunta le modèle de la tradition grammaticale arabe afin de composer une esquisse de la structure du malais, dans laquelle il se servait en partie de la terminologie grammaticale malaise qui avait été développée dans le système scolaire traditionnel pour l’étude de la grammaire arabe et l’exégèse coranique.


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