L'intérêt de l'auteur pour l'administration des intendants s'est porté vers les institutions municipales vivantes et actives dans le Midi sous leur tutelle. Après un chapitre copieux sur ce dialogue dans la thèse sur d'Etigny et l'intendance d'Auch, plusieurs articles ultérieurs depuis l'Aquitaine jusqu'au Comté de Nice, alors étranger, ont élargi la perspective. C'est ici l'intention plus générale de pallier une carence de « l'histoire de la vie municipale aux derniers siècles de l'Ancien Régime », et le projet de distinguer à cet égard provinces méridionales et septentrionales de la France. Bien que réservant pour l'avenir « des résultats de recherches plus précis en ces matières », cette distinction reste maîtresse de la disposition des parties de l'ouvrage.

Le choix est celui d'une période brève mais a tous les avantages d'une coupe historique privilégiée ; une tentative de réforme dans le sens des lumières mais non de despotisme administratif ; des réactions saisissables dans des cadres concrets et expressifs ; des approbations et des résistances devant un projet régulateur et libéral conforme aux tendances d'esprit du