les techniques de laboratoire ont une revolution â faire
Jean Talbart
Directeur d'études de l'I.R.V.E.C.
Voici déjà un certain nombre d'années, le premier laboratoire de recherche visuelle naissait aux Etats-Unis. Son but était d'ajouter aux méthodes classiques la possibilité de mesurer d'une façon précise les phénomènes de perception.
En France, après la création de laboratoires, au sein soit d'organismes spécialisés, soit d'agences de publicité, les méthodes de recherche de perception ont naturellement trouvé leur place dans la gamme des techniques mises à la disposition de l'homme de recherche.
A l'heure actuelle, on peut dire qu'elles font partie intégrante de certains processus de recherche et même qu'elles constituent souvent la base de certaines méthodes.
Récemment : peu d'éléments positifs
Sans vouloir faire un tour d'horizon complet des dernières années en matière d'avancement des techniques, il paraît cependant intéressant de jeter un rapide coup d'oeil sur ce qui s'est fait.
En fait, assez peu de choses. Les techniques déjà éprouvées ont été intégrées d'une façon régulière dans des ensembles plus vastes, pour devenir non seulement admises mais encore indispensables à ces mêmes ensembles.
Mais bien que les techniques existantes aient aussi progressé et se soient, à l'usage, affinées, la recherche fondamentale ne nous a apporté que bien peu d'éléments réellement positifs.
Signalons cependant certains essais tels que la mesure de la dilatation de la pupille ou l'amélioration du relevé du trajet de l'oeil (eye- camera) .
Vers quoi doit-on s'orienter et comment doit-on s'orienter si l'on ne veut pas que la recherche de perception se limite dans l'avenir à
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