Couverture fascicule

Franz Brunhölzl. — Histoire de la littérature latine du moyen âge. Tome I : De Cassiodore à la fin de la Renaissance carolingienne. Vol. 2 : L'époque carolingienne [trad. de l'allemand par Henri Rochais], Paris, Brepols, 1991.

[compte-rendu]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 130

, 362 pp.

En 1975, Fr. Brunhôlzl publiait le premier tome d'une Geschichte der lateinischen Literatur des Mittelalters. Cet ouvrage était bien reçu car depuis le livre d'Ebert, il y a un siècle, et celui de Manitius en 1913, rien n'avait été écrit sur un sujet qui s'était profondément renouvelé. Les lecteurs français disposaient du petit livre de J. De Ghellinck qui, depuis 1939, a rendu grand service. Les éditions Brepols ont eu la bonne idée de faire traduire le livre de Fr. Brunhôlzl.

Succédant au premier volume consacré à La littérature de transition VIe-VIIIe s., ce second volume du tome I présente trois chapitres : « Le renouveau intellectuel sous Charlemagne », ce qu'on appelle en général la «première Renaissance carolingienne », puis « Le développement et l'extension du renouveau après la mort de Charlemagne», cette «deuxième Renaissance» allant jusqu'à la fin du ixe s. Le chapitre III « En marge et en dehors du renouveau » qui ne compte que quinze pages aurait pu, à notre avis, être incorporé dans le deuxième chapitre puisqu'il ne fait qu'étudier le Celte Nen- nius et trois écrivains d'Espagne, Beatus, Euloge et Paul Alvar. Le livre se termine par une importante bibliographie de soixante-deux pages, une table onomastique, une table des titres et des incipit, une table chronologique. Bref, nous avons là un instrument de travail de première qualité.

Fr. Brunhôlzl, Prof, de philologie latine médiévale à Munich, de réputation internationale, était bien armé pour réaliser cette importante étude. La présentation de chaque auteur et l'analyse de ses œuvres sont replacées dans la culture profane et religieuse de l'époque. Ce ne sont pas heureusement de simples notices. Les traités exégétiques théologiques et les livres liturgiques — en dehors du martyrologe d'Adon oublié, malgré l'édition de J. Dubois en 1984 — ne sont pas négligés. Certains écrivains dont les œuvres ont été « redécouvertes », Raban Maur, Florus de Lyon, Héric et Rémi d'Auxerre, sont mis en valeur. Les débats en cours

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw