Couverture fascicule

Mercedes Durany Castrillo. — La region del Bierzo en los siglos centrales de la Edad Media. 1070-1250, 1989.

[compte-rendu]

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, 263 pp., 9 fig., 4 plans, 12 tabl., 8 cartes

(«Monogr. Univers. Santiago de Compostela», 145).

Cet ouvrage contient la seconde partie d'une thèse de doctorat soutenue en 1989. L'A. donne d'abord une esquisse rapide mais précise de la géographie du Bierzo, région de 3 456 km2, dotée d'une forte personnalité, qui fait transition entre le Leôn (elle appartient aujourd'hui à la province de ce nom) et la Galice. Il résume ensuite en quelques pages la première partie de sa thèse qui portait sur la période allant de la fin du ixe s. à 1070. À cette date, le Bierzo comptait déjà un nombre non négligeable de noyaux de peuplement mais seule une partie du sol (essentiellement dans les vallées) était occupée et mise en valeur. L'économie reposait sur l'exploitation de la forêt et sur l'élevage.

Un premier grand développement est consacré à l'occupation et à l'aménagement de l'espace {El proceso de ocupaciôn y ordenaciôn del espacio, p. 21-140). À partir de 1070 de nouveaux habitats apparaissent. Ils ont été en se multipliant jusqu'au milieu du xme s. La croissance démographique a joué un rôle certain dans ce processus mais l'A. insiste à juste titre sur le rôle du pèlerinage de Compostelle dont la route principale et une voie secondaire traversaient le Bierzo d'est en ouest. Le passage des pèlerins au long du camino frances a déclenché un mouvement d'urbanisation (Molina- seca, Ponferrada, Cacabelos, Villafranca), la création ou la rénovation de monastères et de communautés canoniales, d'hôpitaux et d'hôtelleries, la création de villages. Si la route du pèlerinage « fut l'axe autour duquel s'articulait et s'organisait le processus d'occupation» (p. 77), en dehors de la zone qu'elle parcourait, la croissance démographique dans les communautés villageoises, la volonté de contrôle sur les hommes des seigneurs ecclésiastiques et laïques et de la royauté ont amené une extension et aussi une concentration du peuplement. L'A., après avoir présenté l'organisation politico-administrative du Bierzo, se penche sur les caractéristiques du réseau des habitats vers 1250 et montre en quoi il différait de celui qui était en place avant le dernier tiers du xie s. Le paysage rural, de même, avait changé. L'espace cultivé s'était élargi. Céréales et vigne en occupaient la majeure partie. C'était l'aboutissement d'un effort de défrichement et de mise en valeur du sol mené d'abord principalement par la paysannerie (jusqu'au milieu du xne s.) puis par les établissements religieux et la noblesse laïque. M.D.C. suit et

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