Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Les méthodes pédagogiques dans les stages

[article]

Année 1980 51 pp. 41-49
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 41

LES METHODES PEDAGOGIQUES DANS LES STAGES

« On n'apprend pas les choses aux adultes, ce sont eux qui les apprennent. »

Michel BOUVARD.

Un problème central de toute mise en place de stage est celui de la méthode pédagogique que l'on compte y mettre en œuvre. En gros, trois grandes méthodes — expositive, démonstrative, active — y sont envisageables selon les cas, mais il est bien évident que la situation stage se prête particulièrement aux méthodes actives et à leur enrichissement par le courant psycho-sociologique (1).

Nous examinons ce problème des méthodes pédagogiques successivement pour les stages individuels et pour les stages réunions.

I. — Les méthodes dans les stages individuels

A) Du point de vue de l'organisation d'accueil

II s'agit de la situation où un travailleur, généralement débutant, ou un étudiant en cours ou en fin de formation

B) Du point de vue de l'institution formatrice

(1) Nous reprenons ici la classification de Guy Palmade.

professionnelle est envoyé seul vivre un certain temps au sein d'une organisation de sa profession. Son statut se situe quelque part sur un continuum ainsi délimité : à un extrême le statut de visiteur étranger, à l'autre extrême le statut de travailleur à part entière, « en responsabilité », entre les deux un statut de travailleur encadré de plus ou moins près.

1 - Visiteur. — On peut dire que dans la mesure où il est accompagné d'un guide qui explique, il est soumis à une méthode expositive ; dans la mesure où il regarde travailler les autres, à une méthode démonstrative ; et dans la mesure où il est confronté globalement à l'organisation qu'il visite, à une méthode active.

Rien de tout cela n'est faux, mais aucune des méthodes n'est tenue jusqu'au bout : on expose, mais sans vérifier l'acquis ; on montre, mais sans faire essayer ; on présente un problème global, mais sans laisser se développer l'activité du stagiaire (sauf si on lui permettait de mener, dans toute l'organisation, une véritable enquête). En vérité ce qui domine, dans le statut de visiteur, c'est l'inhibition de l'activité du stagiaire.

2 - Travailleur encadré de près. — Ici c'est plus cohérent : on lui montre ce qu'il a à faire et on le lui explique ; puis il le fait et l'on rectifie ses erreurs. C'est donc une méthode démonstrative, associée à son complément normal de méthode expositive. Avec la limite habituelle de la méthode qui est d'empêcher un affrontement de la situation globale, et donc une perception claire des buts du travail et de leur place dans la structure des buts de l'organisation.

3 - Travailleur en responsabilité. — Une tâche globale est confiée au stagiaire, qui doit l'assumer complètement. Il s'agit donc clairement d'une méthode active, mais le risque est qu'il soit incapable d'assumer sa tâche, de sorte que les apprentissages, au lieu d'être optimaux, peuvent être nuls et même négatifs.

La question de la méthode dans les stages individuels ne doit pas être posée seulement du point de vue de l'organisation qui accueille des stagiaires, mais aussi du point de vue de l'institution qui les forme et les envoie en stage.

Ainsi, si tous les stagiaires d'un groupe sont envoyés en visiteurs dans un assez grand nombre d'organisations professionnelles de même type, ce qui les met en position de procéder à des comparaisons, à des analyses des ressemblances et différences, et donc à des synthèses sur les buts généraux et les méthodes de ce type d'organisation, alors on peut dire que ces stages constituent une méthode active. Surtout si les stagiaires visiteurs,

41

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw