COMPARAISON LSE/BASIC

Introduction

LSE et BASIC sont les deux langages retenus par le ministère de l'Education pour être utilisés sur les micro-ordinateurs équipant les lycées.

Nous proposons au lecteur une description succincte des deux langages permettant ensuite d'étayer une comparaison de leur spécificité propre. Nous ne comparerons pas des réalisations particulières, mais les projets de norme dont devraient se rapprocher les réalisations...

I. — L S E

1. — Généralités

LSE (Langage Symbolique d'Enseignement) a été défini en 1971 à la demande du ministère de l'Education.

La définition de ce langage a été faite avec la volonté de satisfaire trois objectifs principaux :

— que le langage soit simple à apprendre, le but cherché étant que des non-spécialistes puissent l'aborder et l'utiliser rapidement ;

— que le langage, bien que simple, ne soit pas « simpliste ». C'est-à-dire qu'il devait permettre de programmer un grand éventail d'applications de complexité variée, les applications allant du calcul scientifique classique aux programmes d'aide à l'enseignement dans des domaines aussi divers que le latin, les sciences naturelles, l'économie...

Les applications de ce langage ne se limitent d'ailleurs pas à l'enseignement et il est utilisable dans de nombreux autres domaines ;

— que le langage puisse être utilisé efficacement sur de petits ordinateurs.

Dans la réalisation d'une application, le langage est une chose importante certes, mais le programmeur a aussi à utiliser un système.

Les définisseurs de LSE ont donc défini un Langage de Commande et un environnement prévus pour optimiser la mise au point et l'utilisation de programmes rédigés en LSE.

Cet ensemble de commandes est suffisamment complet et l'utilisateur n'a pas besoin, dans la plupart des cas, de connaître les spécificités de la machine hôte.

On peut dire qu'on a ainsi défini une « Machine LSE ». Le mode de travail de cette Machine LSE est le mode conversationnel.

Ce mode conversationnel a été rendu possible par l'apparition des systèmes en temps partagé, et l'arrivée des systèmes individuels est une nouvelle incitation à la réalisation de systèmes conversationnels.

Dans la suite de cet exposé, nous présenterons d'abord rapidement un exemple d'application, ceci pour permettre d'emblée de situer le langage.

Nous décrirons ensuite les différents aspects du langage de programmation, puis du langage de commande.

2. — Exemple de programme

Le programme que nous présentons lit un nombre en numération romaine et imprime sa valeur en numération décimale :

1 * LECTURE D'UN NOMBRE EN CHIFFRES ROMAINS

2 *

3 CHAINE DICO,ROM,CAR

5 DICO «- ' M1000D500C100L50X10V5I1 '

7 AFFICHER ' NOMBRE ROMAIN ? : ' ; LIRE ROM ; S<-0

8 FAIRE 19 POUR l<-1 JUSQUA LGR (ROM)

9 CAR«-SCH (ROM, 1,1) ; IND<-POS (DIC0.1.CAR)

13 Si IND=0 ALORS DEBUT AFFICHER ['ERREUR ...'];

ALLER EN 7 FIN 15 POIDS«-CNB(DICO,IND + 1) 18 S<-S + POIDS 19

21 AFFICHER ' EQUIVALENT DECIMAL : ' ,S 23 ALLER EN 7

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