Couverture fascicule

Romuald Bauerreiss. — Das « Lebenszeichen ». Studien zur Frühgeschichte des grieschischen Kreuzes und zur Ikonographie des frühen Kirchenportals

[compte-rendu]

Année 1963 6-22 pp. 186-187
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Romuald Batjerrëiss. — Das « Lebenszeichen ». Studien zur Fruhgeschichte des grieschischen Kreuzes und zur Ikonographie des fruhen Kirchenportals. Munich, 1961, 8°, 63 pp. (« Verôffentl. d. Bayer. Benedikt. Akad. », 1).

L'auteur de ce petit livre a pris le parti d'appeler « Lebenszeichen » ou « signe de la vie » la croix chrétienne en général, et plus particulièrement la croix à manche ou croix processionnelle. Ce terme est courant en poésie liturgique, mais nous le trouvons peu heureux lorsqu'il s'agit d'une étude iconographique d'images diverses de la croix, et notamment de la croix processionnelle sculptée sur les tympans des portails des églises médiévales. L'auteur voudrait que ces croix soient des reflets de celle qui, depuis Théodose II, s'élevait sur le Golgotha. Mais rien ne justifie ce rapprochement, la croix de Théodose ayant été une croix en or couverte de pierres précieuses, telle qu'on l'a reproduite sur la mosaïque absidale de Sainte-Puden- tienne à Rome1. L'auteur distingue la croix de Théodose de la « vraie croix » du Crucifiement. Or, si la croix à manche qu'il étudie trouve une ressemblance quelconque avec les figurations iconographiques anciennes, c'est encore avec les images de la croix du Crucifiement. En effet, sur une ampoule palestinienne des collections de Dumbarton Oaks, à Washington2, que l'auteur ne mentionne pas — comme il semble

1. Cf. M. van Berchem et E. Clouzot, Mosaïques chrétiennes du IVe au Xe siècle. Genève, 1924, fig. 66.

2. The Dumbarton Oaks Collection, Harvard University, Washington, 1955, n° 112, p. 46 et 50.

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