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Ramsay (W. M.). The cities and bishoprics of Phrygia, being an essay of the Local History of Phrygia. Vol. I : The Lycos Valley and south- western Phrygia.

[compte-rendu]

Année 1896 9-34 pp. 349-350
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47. RAMSAY (W. M.). The cities and bishoprics of Phrygia, being an essay of the Local History of Phrygia. Vol. I : The Lycos Valley and south- western Phrygia. Oxford, Clarendon Press, 189S. 352 p., in-8°.

V Historical Geography of Asia Mi ■ nor avait été un résumé vigoureux et plein de choses, où les grandes lignes du sujet étaient, pour la première fois, dégagées et dessinées. M. Ramsay pouvait et devait donner plus, sinon mieux, et c'est d'une œuvre plus développée et plus large qu'il publie aujourd'hui le début. Le nouvel ouvrage est consacré à la Phrygie, la province la plus ignorée naguère et la plus aride de la géographie historique de l'Asie-Mineure, la plus centrale aussi : le premier

volume, seul paru, n'étudie que le dictrict sud-Occidental de la région, la vallée du Méandre supérieur, — sans Euinenia et sans Apamée, — celle du Lycos, avec les frontières de Lydie, de Carie et de Pisidie.

Il serait difficile d'analyser ce vaste travail, d'autant plus que M. R. ne s'est pas astreint à un ordre géographique régulier : de la vallée du bas Lycos avec les deux grandes villes de Laodicée et d'Hiérapolis (ch- i-iti) il passe à la vallée du Méandre moyen (ch. iv-v), revient au Lycos (ch. vi : Colossai), puis retourne au Méandre (ch. vu), et enfin examine les régions méridionales de la Phrygie, la Ciby- ratide et la Milyade (ch. vni-ix). Pour faire apprécier l'étendue des progrès enregistrés ou réalisés par le livre de M. Ramsay, disons du moins que, suivant la remarque même de l'auteur, sur les quinze localités identifiées dans le seul chap, ιν, une seule figure dans des ouvrages comme le Dictionary of Geography de Smith, ou YAlte Géographie de Forbiger. Les renseignements sont nombreux surtout pour les périodes gréco-romaine et byzantine. Pourtant M. R. a fait d'heureuses trouvailles dans le domaine de la géographie pré-hellénique : c'est ainsi que l'identification du pays de Keshkesh, cité dans le Poème de Pentaour, avec l'évêché byzantin de Kiskisos, dissiperait, si elle était acceptée, les doutes élevés par Max Muller (Asien und Em'opa, p. 353) sur l'existence même du Keshkesh.

Nulle part peut-être plus qu'en Asie-Mineure, le passage n'est facile de la géographie historique à l'histoire propre : l'étude des colonies macédoniennes, des centres d'hellênisation créés par les rois de Pergame ou de Syrie, ressortit également aux deux sciences. M. R. a donc été amené naturellement à tracer l'histoire locale de la Phrygie, des origines à la conquête ottomane. L'entreprise était

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