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Depuis que la guerre avait interrompu la publication du Répertoire bibliographique de l'histoire de France, édité par Pierre Caron, et dont le dernier volume, concernant lee travaux parus en 1931, était sorti lui-même en 1938, c'est un guide inestimable qu'avaient perdu chercheurs français et étrangers.'1

Noue avons déjà signalé* la très heureuse reprise, sous une forme modifiée, de ce nécessaire recensement. Le premier volume de la nouvelle série présentait les travaux publiées au cours de l'année 1955. Dès lors, une double tâche s'ouvrait à Mm« Colette Albert-Samuel et à ses : poursuivre le recensement en maintenant un rythme annuel régulier, et c'est ce qui a été fait ; combler la lacune représentée par les années 1932 à 1954 {près d'un quart de siècle de recherche historique !), et c'est ce que commence à faire un gros volume couvrant les années 1953-1954.

Aucun classement bibliographique n'est à l'abri des critiques. Du moine celui qui a été adopté dans la présente publication paraît logique, et multiplie d'ailleurs, par un index des matières et un index de noms d'auteurs (lesquels, pour le dernier volume, représentent 160 pages sur environ 600, soit un bon quart), les moyens mis à la disposition du lecteur pour l'aborder de diverses manières. Après une section générale, la bibliographie envisage tour à tour : Histoire politique de la France, Histoire des institutions, Histoire économique et sociale, Histoire religieuse, France outre-mer, Hstoire de la civilisation (intellectuelle et artistique), Histoire locale.'

Le nombre des références signalées s'accroît légèrement d'année en année : 8.213 pour 1962, 8 909 pour 1963, 9 414 pour 1964. Dans le dernier volume ont été prises quelques initiatives, qui améliorent le résultat obtenu : tout d'abord, tous les ouvrages portant sur l'histoire de France jusqu'en 1945, et non plus seulement 1939, y sont recensés. Mesure indispensable, les travaux, souvent précieux et de grande valeur, se multipliant sur la guerre, la Résistance, la Libération... D'autre part, on sait combien les volumes de Mélanges embrouillent le chercheur, qui a priori ne sait souvent pas ce qu'il pourra y trouver ; une liste des Mélanges effectivement dépouillés figurera désormais en tête de chaque recensement, y compris ceux qui n'auront fourni aucune référence.