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Nécrologie. Jean-Paul Trabut-Cussac (1924-1969)

[note biographique]

Année 1969 81-92 pp. 241-243
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NÉCROLOGIE

Jean-Paul Trabut-Cussac (1924-1969)

La douloureuse fin de J.-P. Trabut-Cussac, plus de deux ans après l'inqualifiable agression dont il avait été victime à Madrid, a plongé dans la tristesse ses amis et tous les historiens qui, depuis plusieurs années, suivaient la progression de ses travaux.

J.-P. Trabut-Cussac est décédé le 12 janvier 1969. C'était un de vieille souche, né le 28 janvier 1924. L'homme ne laissait pas indifférent et était bâti en contrastes. Sa haute stature et son entier tranchaient avec la délicatesse de ses sentiments. Littéraire de formation, il était venu à l'histoire avec passion. Sorti de l'Ecole des Chartes dans la promotion de 1949, il avait été versé dans le corps des Bibliothèques. Ainsi a-t-il exercé ses fonctions à l'Institut français de Londres (1949-1955) et à la Casa de Velasquez à Madrid (à partir de 1959), et avait-il été détaché, dans l'intervalle, au Centre national de la recherche scientifique. Mais il avait, en réalité, un tempérament d'archiviste et de diplomatiste, dénicheur de documents et critique aussi acerbe que pénétrant. «

Ses origines, sa thèse de l'Ecole des Chartes, son séjour à Londres, avaient d'emblée orienté ses recherches vers l'histoire médiévale anglo- gasconne. Il terminait sa thèse de doctorat sur l'Administration et la politique anglaises en Gascogne de 1253 à 1340. Les pages qu'il aura consacrées à l'histoire de Bordeaux au xnT siècle sont là pour avec quelle maîtrise il possédait ce sujet; ? l'avait d'ailleurs par de nombreuses publications, articles ou éditions de textes, dont on trouvera plus bas la bibliographie. S'il cherchait volontiers la controverse, il apportait toujours pour la soutenir une documentation précieuse, puisée aux archives londoniennes qu'il connaissait

C'est notre revue qui avait publié son premier article sur les « » de Bordeaux, en 1950 ; et depuis il nous était resté fidèle, ainsi qu'à toutes nos publications régionales. Il n'hésitait pas, en 1963, pour participer pendant quelques heures au congrès de la Fédération du Sud-Ouest en Médoc, à faire un aller-retour rapide et depuis Madrid. A la Société archéologique de Bordeaux, il avait donné sa restitution du second Livre noir de la Connétablie de Bor-

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