Couverture fascicule

Hawad Caravane de la soif

[compte-rendu]

Porteur de licence :
Année 1986 67 pp. 118-119
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Page 118

Edisud éditeur, 100 p., 1985, 96 F.

Au dessous du titre en français, sur la page de titre, une calligraphie faite avec des signes inhabituels, inconnus — qui ne sont pas de l'arabe — dont le mouvement rappelle celui des écritures de l'islam avec des signes autres.

A l'intérieur, 13 grandes calligraphies superbes brunes et rouilles du presque noir à l'orangé et quelques signes épars. Hawad

— dit l'introduction de Hélène Claudot, ethnologue du CNRS et auteur de l'exposition de Sénanque sur « Le Sahara des nomades » — est un poète touareg de l'Aïr et les calligraphies sont écrites en Tifinagh. Je ne parlerai pas des poésies qui sont très belles, elles chantent le désert, le sable et l'homme ou plutôt la vie.

Mais, pour les lecteurs de Communication et langages, je soulignerai l'intérêt, la fascination de telles calligraphies, supports à des rêveries sans fin sur des signes aussi mystérieux que des roses des sables. Dans le catalogue du « Cabinet des poinçons » de l'Imprimerie nationale — il y a une planche (LXIII) consacrée au corps 11 du tifinagh gravé par Lceullier en 1858 qui ressemble à du grec ancien. Ce sont des signes géométriques mêlés de points en des assemblages divers. On a du mal à retrouver ces signes originaux dans ceux que les mouvements transforment en des peintures gestuelles. La liberté et la maîtrise sont parfaites dans un espace-page qui propose la composition de ses blancs.

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