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Abraham Moles Théorie structurale de la communication et société

[compte-rendu]

Porteur de licence :
Année 1986 67 p. 116

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Paris, 1986, Masson (155 F).

L'un des grands moments de mes lectures d'ouvrages de sciences humaines avait été la découverte du livre de Moles : Théorie de l'information et perception esthétique (1958) 1. Puis est venu Sociodynamique de la culture (1967). Deux ouvrages capitaux, porteurs d'une vision originale et novatrice sur la communication dans notre monde moderne. Et dont la rigueur dans le raisonnement et l'écriture, tranchaient — oh combien — avec le style pâteux des digressions philosophico- idéologiques de quelques siciologues de l'époque.

Après plusieurs titres, non dénués d'intérêt, voici une synthèse magistrale sur ces mêmes thèmes à l'aube d'une société moderne câblée.

L'ouvrage débute par une initiation aux principes généraux de la communication et à sa mesure. Puis il aborde le concept d'écologie de la communication en débouchant sur la notion d'opulence communicationnelle. Partant de la notion d'interface, il aborde ensuite le problème de l'influence du contenant du canal, sur le contenu. Cela, pour contester les affirmations de McLuhan : pour Moles, c'est à court terme le message qui l'emporte sur le médium, ce dernier n'exerçant un pouvoir qu'à long terme. De même le village tribal du sociologue canadien lui paraît en contradiction avec l'évolution actuelle des systèmes de communication. Puis il insiste sur les concepts de cohérence des messages et de distance entre émetteur et récepteur : facteurs dont les influences sont en voie de régression avec les masse-médias actuels.