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L'emploi de la terre crue dans l'habitat gallo-romain en milieu urbain : Nîmes

[article]

Année 1984 17 pp. 71-101
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L'EMPLOI DE LA TERRE CRUE DANS L'HABITAT GALLO-ROMAIN EN MILIEU URBAIN

NÎMES

L'importante masse documentaire issue des fouilles de sauvetage programmé de ces trois dernières années a considérablement augmenté la connaissance du tissu urbain de Nîmes, de telle façon que certains aspects physiques de celui-ci peuvent maintenant être analysés. En particulier, les fouilles de la propriété Solignac et de la Fontaine des Bénédictins, en soumettant des sites de grande superficie à une enquête archéologique rigoureuse (méthodes de fouilles et d'enregistrement adaptées à la complexité des sites), ont contribué à la mise en évidence de structures de terre crue dans un état de conservation satisfaisant (1).

Outre ces documents qui permettent d'analyser les modalités de mise en œuvre du matériau et de tirer certaines conclusions d'ordre socio-économique sur l'emploi de la terre crue en architecture, cette étude utilise des données antérieures. Celles-ci sont exploitables à des degrés divers, fonction du type d'intervention dont elles résultent : il est évident que l'on n'accordera pas la même portée à des observations fragmentaires (sondages de 4 m2, sauvetage effectué en deux jours...) et aux résultats de la fouille programmée d'un secteur de large extension. Par ailleurs, la confusion entre des termes techniques « torchis », « pisé » et « brique » est telle, qu'il nous a paru indispensable de faire, en guise de préambule, une mise au point claire et précise sur cette question en restituant à chaque mot l'exacte réalité qu'il recouvre (2).

Jusqu'à une date récente, l'architecture de terre crue était encore considérée comme un parent pauvre de l'architecture de pierre par bon nombre d'archéologues pour qui elle évoquait un type d'habitat peu évolué, ou au contraire une forme de régression (3). Aujourd'hui, parmi les différents procédés de mise en œuvre de la terre, le torchis demeure très déprécié, tandis que les constructions en adobe ou à pans de bois doivent l'estime qu'on leur porte désormais aux origines helléniques puis romaines qui leur sont accordées. Aux murs de torchis correspondrait une société au faible niveau de développement, dont la production serait liée à une exploitation semi-nomade du sol, et l'adoption des techniques de construction utilisant la brique serait due à l'hellénisation progressive du Midi.

(1) Nous tenons à remercier Pierre Garmy, conservateur du Musée archéologique de Nîmes et responsable des fouilles urbaines de cette ville, d'avoir toujours favorisé nos recherches et, plus particulièrement, de nous avoir laissé exploiter ici les données inédites des dernières opérations archéologiques conduites sous sa direction.

(2) La confusion assez généralisée entre ces termes, notamment entre pisé et torchis, nuit gravement à la tentative de recensement exhaustif des découvertes de ces matériaux à fin d'études. Les obstacles ainsi opposés à l'établissement de cartes de répartition, à l'étude de l'évolution des techniques au cours du temps et à travers l'espace géographique, à l'analyse plus particulière des matériaux et de leur mise en œuvre, etc., seront abordés dans un article (à paraître) dont le but est de présenter un état de la question de l'emploi de la terre crue en architecture, entre le Bronze Final et l'époque gallo-romaine dans les régions méditerranéennes de la Gaule.

(3) J. Jannoray, Ensérune, contribution à l'étude des civilisations préromaines de la Gaule méridionale, B.E.F.A.R., 181, 1955, p. 86 : « ... le plus ancien habitat installé sur la colline d'Ensérune fut celui de populations assez primitives, à en juger par les aménagements qui en ont subsisté... » et encore : « un village attardé dans les formes de vie d'un archaïsme ancestral »; les aménagements en question sont « de modestes demeures édifiées en matériaux légers, torchis ou pisé, dont rien n'a subsisté... », p. 64.

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