François Richaudeau LE LANGAGE EFFICACE

C.E.P.L-Denoël, 1973, 33 F.

Une remarque s'impose d'abord : l'auteur. a tenu à ce que son livre ait une présentation particulière. Pour que le langage soit totalement efficace, il faut que le canal par lequel il passe soit totalement adapté. C'est pourquoi le lecteur ne doit pas voir dans la mise en prges, les aplats couleurs, la ivDographie, les . schémas placés en tête de chaque < chapitre* une utilisation- adroite de tous les moyens' mis en œuvre «par une technique élaborée, mais bien >une part essentielle du texte lui-même. Retournant la formule de McLuhan, on pourrait dire qu'ici le message a créé son canal. Cet. ouvrage, qui fait suite à la Lettre et l'Esprit, à la Méthode de lecture rapide et à la Lisibilité, se veut, à la fois ouvrage de recherche et ouvrage de pratique, l'une et l'autre étant étroitement, mêlées. Schématiquement, il se divise en trois parties. D'abord, un - bilan des résultats obtenus par la science de la communication, examinés en fonction du langage : perception, mémoire, lisibilité, portée du message. Puis une deuxième partie consacrée aux langages de l'action. Enfin, une troisième partie consacrée à une réflexion sur le langage des mass

<■ media et la culture de masse, ainsi que des perspectives d'avenir sur le livre et les media électroniques.

A travers ces diverses parties sont exposés les résultats obtenus par la* science de la communication en même temps >

que des idées auxquelles François Richaudeau tient essentiellement. Ces dernières sont le fruit de réflexions appuyées sur des enquêtes, des recherches et des expériences, notamment sur les places respectives du livre et des mass media dans l'avenir, et sur la vitalité du livre, son rôle irremplaçable quoi qu'en- pensent les thuriféraires de l'audio-visuel. Mais ces considérations, pour riches et originales qu'elles soient, sont moins surprenantes et attachantes que la partie centrale de l'ouvrage, où sont développés- des exemples- illustrant ce qu'est un langage- véritablement efficace. -Ces exemples sont pris dans l'histoire : Napoléon, le